jeudi 30 août 2007

J'ai rêvé New York!

La ô combien célèbre statue de la liberté, construite par Bartholdi en 1876, et que la France a offerte aux Etats-Unis. Elle accueillait les immigrants qui entraient dans le port de New York, qui attendaient ensuite la fin des contrôles sanitaires sur Ellis Island et enfin gagnaient la "Terre promise".
Sur Broadway, l'avenue qui concentre tous les lieux de spectacle, une fouille grouillante attirée par les lumières et les illusions des nuits new-yorkaises!

Au coeur de Greenwich village, des "icônes" faites par les enfants de New york à la mémoire de chacune des victimes du 11 septembre 2001.


Une façade d'immeuble en plein Broadway, pour vous montrer que l'on est sans complexe à l'égard de la publicité aux Etats-Unis!



New York la nuit et ici le haut de l'Empire State Building immeuble construit en 1932. 65 couleurs sont utilisées pour éclairer les 102 étages du bâtiment suivant les moments de l'année. Là les couleurs étaient très françaises!





Le chantier du site du World Trade Center au coeur du centre financier de Manhattan. On devine à gauche un avion et qui inévitablement ...attire nos regards.

J'ai rêvé New York chantait Yves Simon dans les années 80 ! Enfin nous globe-trotters nous l'avions rêvée, au sens où nous voulions la découvrir mais certainement pas idéalisée. Fort heureusement. Nous étions donc dans l'avion pour le nouveau monde le 22 août et nous avons découvert la "ville-monde" comme l'appellent les géographes. En fait de New York, nous avons surtout découvert deux de ses comtés à savoir l'île de Manhattan et un peu Brooklyn.
La ville est tentaculaire, immense, dérangeante bref tout plein de superlatifs. Mais s'il existe quelques beaux bâtiments ou plus exactement quelques immeubles intéressants par leur grandeur (Empire State Building) leur aspect étrange (Flatiron en forme de triangle), si Broadway est une débauche de lumières et de pubs géantes très frappantes, on ne peut pas dire que la ville soit attirante par sa beauté.
C'est souvent très gris, discordant (un building immense et très moderne à côté d'un petit immeuble) sur le plan architectural, très bruyant (ah la poésie des sirènes de pompiers ou de police dans New York en vrai alors que jusqu'à maintenant nous la connaissions à travers les films), la nature est vraiment à l'état de résidu et encore, si peu dans Central Park, si disciplinée avec ses routes pour voitures et vélos et ses sentiers pour piétons. D'ailleurs, on en a fait le tour en deux heures à vélo et encore...
La Statue de la Liberté vaut le déplacement pour le mythe qui l'accompagne: les immigrants découvrant l'Amérique par cette statue offerte par la France en 1886 puis attendant leur entrée sur le vrai territoire américain sur Ellis Island. Les musées sont pléthore mais... il faut à chaque fois faire la queue très longuement, même munis de billets et c'est donc un peu décourageant quand on a trois jours pour voir la ville. La découverte de la ville la nuit est aussi très intéressante mais quelle débauche de lumière et d'énergie. Cela nous a laissé un étrange sentiment à dire vrai.
Plus surprenant, nous avons aussi découvert le fameux "ground zero", lieu tristement célèbre depuis le 11 septembre 2001. Lieu très étrange où les inévitables touristes "asiatiques" et autres se prennent en photo devant un immense chantier ou devant les photos du projet. D'autres vendent les photos des attentats. Certains autres "volent" les photos du chantier en écartant les protections vertes. Eh oui car la zone va être largement reconstruite: cinq tours - certes moins hautes- sont déjà en voie de construction. l'ensemble intègrera un musée à la mémoire des 2900 victimes et quelques. Assez étrange et surréaliste à nos yeux à dire vrai.
Par contre, pour finir sur une note plutôt positive, on mange très bien à New York: la planète entière y est représentée sur le plan culinaire. Pour ma part, je me suis dit qu'heureusement une diaspora asiatique et singulièrement chinoise est présente, car que seraient les voyageurs comme nous, s'il fallait se contenter d'hamburgers!

mercredi 29 août 2007

bienvenue en vélo'cité: Amsterdam

Canal sous un beau soleil:(canal ou gracht en néerlandais), où de nombreuses péniches sont amarrées et constituent visiblement des lieux de vie. Le lieu est parfait pour la déambulation ou le vélo.
Quand on vous disait que l'UE reste à construire en matière de politique face aux stupéfiants. A Amsterdam, on peut consommer sa dose de cannabis, acheter en boîte de conserve ses graines pour petite plantation, avec explications pour la pousse. il faut juste éviter de se faire prendre à la douane, au retour dans votre pays.
Un des nombreux lieux où stocker son vélo. Moyen de transport idéal pour visiter la ville même avec des enfants assez grands. Pour notre part, nous avons circulé sans peur et sans encombre. Les automobilistes sont aussi cyclistes à d'autres moments, d'où un grand respect pour ceux qui sont à pied ou à vélo.
Façades flamandes richement ornées typiques du XVIIe siècle. Les intérieurs visibles de la rue dévoilent des appartements superbes et cossus au bord des canaux.

















Nous avons fait une courte escale à Amsterdam (deux jours) mais le séjour fut intense. Non ce n'est pas du tout ce que vous imaginez, nous n'avons pas fréquenté les coffee shop et autres lieux de perdition mais en revanche nous avons beaucoup pédalé dans cette très belle ville et sagement, nous nous sommes contentés de nos deux tasses de café quotidiennes!
Nous connaissions Venise mais Amsterdam qui est née de et par l'eau, est fabuleuse. Certes les monuments sont moins beaux et variés que dans la cité vénitienne, mais la "capitale" néerlandaise ne donne pas l'impression d'une ville musée où toute autre trace de vie a disparu.
Quelle énergie (pour les cyclistes) et quel calme en même temps dans ces rues qui bordent les canaux. Nous n'avons jamais vu, cette fois-ci, autant de vélos au mètre carré. Des scènes cocasses d'ailleurs sont quotidiennes: une mère qui pousse ses trois enfants grâce à son vélo rallongé (sièges devant et derrière), deux mères roulent côte à côte, pendant que les enfants se tiennent par la main. Les façades des maisons qui datent en général du XVIIe siècle et appartenaient à de riches marchands sont toutes les unes plus belles que les autres.
Question musées, c'est l'orgie: nous nous sommes limités au Rijksmuseum qui comporte de nombreux chefs-d'oeuvre de Rembrandt ("la fiancée juive" qui est phénoménale") et de Vermeer de Delft (petit tableau très connu à cause de la marque de yaourts la laitière, mais qui en fait représente une servante dans sa cuisine, extraordinaire et très touchant de vérité et des couleurs surprenantes pour l'époque). Un conseil, si vous allez à Amsterdam, pour éviter les queues aaux musées, achetez directement vos tickets auprès de votre hôtel. Autre très riche musée: Van Gogh avec plusieurs auto-portraits et des paysages de Provence très connus (les iris au bord d'un champ), la chambre de Vincent à Arles dans les tons vert-bleu. Un regret: tableaux placés trop bas et donc encombrés par des têtes qui lisent les explications sans toujours regarder le tableau. Bref une muséographie mal pensée pour les innombrables visiteurs.
Et puis pour finir, les surprenants "coffee shop", où l'on peut acheter et consommer sur place sa dose de cannabis pour 12 euros. On se dit que l'UE a encore du chemin à faire pour uniformiser sa politique en matière de stupéfiants. La tolérance affichée des Hollandais sur ce sujet et sur d'autres (prostitution admise et non seulement tolérée, mariages et adoption d'enfants par les homosexuels) n'est-elle pas aussi un moyen de faire rentrer des devises dans le pays? Le débat est ouvert...

lundi 27 août 2007

promenades anglaises (2)

Le long de la plage de galets de Lyme Regis, alignement hétéroclite de façades non moins charmantes.

Un cottage de rêve dans le village historique de Corfe Castle
. L'ensemble doit valoir quelques centaines de milliers de livres, voire des 1 à 2 millions de livres. Rêvez quand même: cela fait la coquette somme de 3 millions d'euros. Dire que l'immobilier est cher dans cette "sunbelt" anglaise est un doux euphémisme!

Le bassin japonais et son pont (que l'on ne voit pas ici) du jardin d'Exbury (dans la New Forest).
Abbatiale de Sherborne, charmant peit village éloigné d'une trentaine de miles du littoral du Dorset. Le plafond du XVe siècle, est en forme de "branches de palmiers" et le village autour est tout aussi beau.

Vous avez pu voir notre première chronique anglaise. Ce n'est pas fini. Plusieurs balades nous ont également conduit dans la New Forest (Hampshire) qui, comme son nom ne l'indique pas, est très ancienne, puisque Guillaume le Conquérant en personne aimait y chasser. Pour notre part, nous nous sommes contentés de chasser les images, en particulier dans le beau jardin d' Exbury, qui appartient à la branche anglaise des Rotschild. Imaginez 10 hectares que vous pouvez fouler de vos pieds de manant pendant une journée pour la modique somme de 5 livres. Très beau même si au printemps, cela doit être très spectaculaire avec les magnolias et autres rhododendrons en fleur.
Les cottages et autres demeures charmantes du côté de Corfe Castle (non loin de Bournemouth) valent également le déplacement. Le château du même nom (ou plutôt une ruine) est aussi très romantique (comme sur les gravures du XIXe siècle) mais recouvert d'une bâche de restauration, la photo était moins que bonne. Nous l'avons donc éliminée au profit de vues plus esthétiques, comme celle de la magnifique abbatiale de Sherborne.
Malgré tous ces coins magnifiques de la trop vieille Angleterre comme dirait Laurent Voulzy, nous avons été très surpris pour ne pas dire choqués par la mal-bouffe et ses conséquences sociales et médicales dans ce pays. Il faut dire que pour une bourse un peu plate, il vaut mieux pour caler sa faim, manger un "fish and chips" peu digeste, très calorique mais bon marché (aux alentours de 2 livres soit plus de 3 euros) qu'une salade maigrichonne, qui coûte la modique somme de 8 livres... soit plus 12 euros.
Résultat très attristant et a priori peu surprenant: nous n'avons jamais vu autant d'obèses sévères (quelquefois des familles entières) au mètre carré. Nul doute également que les différences sociales s'ajoutent à ce phénomène: en d'autres termes il nous a semble que le pourcentage d'obèses est certainement plus élevé chez les pauvres que chez les nantis. Paradoxe de nos sociétés modernes dans les pays riches du moins: le pauvre se voit à son surpoids! Sur ce, bon appétit. La suite de nos aventures, cette fois-ci amstellodamoises (si je l'ai lu!) bientôt, mais seulement si vous êtes sages et n'abusez pas de "sex, drugs and rock'n roll".

samedi 25 août 2007

promenades anglaises

Durdle Door, curiosité géologique du côté du Dorset: dans une zone calcaire très sensible à l'érosion, cette roche resistante se maintient. La plage de galets au pied du site est noire de monde en saison mais l'eau m'a paru bonne, en y mettant le pied!
Après la Corse, je suis devenue difficile sur la température de l'eau.

Rencontre insolite sur le charmant petit port de Weymouth. La plage, en revanche, est noire de monde.

Un petit air d'Etretat...mais en Angleterre. Au loin on devine Portsmouth.


Magnifique point de vue sur Charmouth dans le Dorset (cote sud de l'Angleterre), après tout au plus 2 heures de marche depuis la plage que vous devinez en bas.



''Destination ailleurs, on peut faire une pause dans notre vie, c'est peut-être pas mal aussi'' dit Noah dans une de ses très belles chansons. C'est ce que nous avons commencé à mettre en pratique.
Apres quinze jours en Angleterre, nous pouvons vous affirmer que sur le territoire de la perfide Albion, il peut faire très beau. Nous avons eu quinze jours de soleil! Cela nous a permis de découvrir le littoral du Dorset et aussi la région limitrophe, à savoir le Hampshire.
Très beau littoral qui rappelle largement la côte francaise, de la Normandie au Nord-Pas-de-Calais. Des curiosités géologiques comme Durdle Door, des falaises de craie et des plages de galets (le plus souvent) noires de monde malgre une eau plutot fraîche, à nos goûts de tropicaux! Mais très beau du côté de Lyme Regis, charmante station ou à Charmouth avec de longs sentiers peu fréquentés. Ceci nous a offert de belles escapades. Magnifiques jardins et cottages aussi du côté de la New Forest, à Exbury ou à Corfe Castle.

vendredi 17 août 2007

montagnes de Corse


Photo 1: les toits de Sainte-Lucie de Tallano depuis notre gîte. Un régal pour les yeux.

Photo 2: Rencontres... du 3e type sur les routes montagneuses de Corse. Au delà du folklore, ces animaux (porcs et boeufs) sont un problème pour les autorités et quelquefois pour les automobilistes. Il n'empêche que les touristes sont eux, le plus souvent, ravis de voir ces animaux en divagation.
Photo 3: Un des hameaux du village de San Martino Di Lota près de Bastia. Dans cette région, les toits sont recouverts de lauzes (ardoises grises) et cela donne une beauté âpre aux villages.



Au dessus: vue sur la citadelle de Corte, ville du centre de l'île qui fût pendant peu de temps la capitale de la Corse indépendante.
Une dernière rubrique sur la Corse, après quoi nous vous emmenons en Angleterre où- le croirez-vous?- nous avons eu quinze jours de beau temps
! Pour l'instant, nous sommes bien veinards... Pourvu que cela dure.
Donc cette fois-ci balade dans l'intérieur de la Corse: nous avons logé une semaine dans un superbe petit village du sud de l'île, Sante Lucie de Tallano, précisément dans la région de l'Alta Rocca.
Si vous voulez voir de la vieille et belle pierre, il faut voir ce village, si accueillant avec la place centrale, sa fontaine, ses ruelles, ses balcons fleuris et son inévitable tour génoise (?). Dans cette région, les pierres taillées sont grises et sont surmontées de toitures colorées virant vers l'ocre. Très beau au lever ou au coucher de soleil.
Nous avons eu une occasion unique de faire une sortie équestre durant une belle après-midi. On ne peut imaginer la variété des plantes et du couvert végétal: chênes verts centenaires, châtaigniers qui donnent des fruits dont la farine a servi de plat de base pendant longtemps en Corse dans les zones plus abritées et humides, figuiers plutôt dans les jardins, arbousiers, genêts, bruyère vers les sommets. En parlant de sommets, une fois atteints le plus haut point d'altitude, nous avions un panorama superbe, avec les aiguilles de Bavella, la pointe de Bonifacio et des îles au large de la Sardaigne.
D'autres sites montagneux ont aussi accroché nos regards: citadelle de Corte, le village de San Martino Di Lota près de Bastia, rivières près des aiguilles de Bavella . Voyez plutôt sur les photos!!!!

lundi 13 août 2007

Bonifacio et le sud de la Corse

Spectaculaire silhouette de la Corse... qui se trouve au sommet d'une grotte marine, située non loin de Bonifacio.
















Lors de l'excursion, le bateau rentre dans la grotte et fait même un demi-tour. Frissons garantis: non nageurs et claustrophobes s'abstenir!

















Une des nombreuses plages des îles Lavezzi. Au second plan, on devine le littoral près de Bonifacio.

























Bonifacio: sa citadelle et ses maisons suspendues. Un site grandiose à contempler avant que l'érosion en vienne à bout !

















Une vue des falaises calcaires depuis la place du marche de Bonifacio, avec le grain de sable détaché du reste de la paroi.
Une fois que je vous aurais dit que la citadelle de Bonifacio est située sur un promontoire rocheux et que -derrière cette ville- se cache un excellent port très abrité de tous les vents, vous ne saurez rien de l'émotion que suscitent ces lieux. Voila ce qu'aurait dit en substance Hervé Bazin à propos de cette petite ville extraordinaire du sud de la Corse. Elle possède un site et une situation extraordinaires, en haut de falaises calcaires immenses et fait face à la Sardaigne dont elle est séparée seulement par 12 km.
L'endroit est absolument fabuleux et nous y avons passé deux magnifiques journées. La première nous a permis de découvrir en bateau les îles Lavezzi avec, au retour, une découverte des falaises calcaires et du célèbre grain de sable et de grottes bien cachées le long du littoral. La seconde nous a offert le luxe de déambuler une journée entière dans la citadelle de Bonifacio (encore une création des Génois), écrasée de lumiere par un soleil très (trop généreux). Que de beauté!
Les îles Lavezzi et Cavallo sont situées entre Corse et Sardaigne. Les premières abritent une maigre végétation adaptée à la sécheresse ainsi que des oiseaux nombreux. A ce titre, il est interdit à ceux qui accostent pour la journée, de sortir des sentiers battus car les promontoires rocheux abritent des nids. Les plages sont superbes, l'eau ne m'a jamais paru aussi bonne. Un seul regret: beaucoup, beaucoup de monde en cette période... mais nous en faisions partie!
L'ile de Cavallo abrite encore une fois les "happy few" qui ont, dans cet espace, des maisons fort chères et bien abritées des regards. Les moins chanceux (si on peut dire) logent non loin de Bonifacio, ont droit comme voisinage à un golf et une plage superbe, qui sans être privée, n'est accessible que par voie de mer.
Quant à la visite de la citadelle, ce fut sublime, on peut vite s'éloigner des rues encombrées par les touristes et découvrir des ruelles charmantes ou mystérieuses. C'est selon votre humeur!

vendredi 10 août 2007

rivières et fleuves de Corse


















Non loin de Nonza, au centre de l'île,à hauteur du col de Bavella, la succession des crêtes dans le lointain.



Pont génois sur la Rizzanese, qui sert de promontoire pour les plongeurs confirmes. Cardiaques et âmes sensibles s'abstenir car l'eau est à 13 m du rebord du pont et le bassin est très étroit.















Tres beau bassin de baignade sur la rivière Solenzara.















Jolie oasis dans la vallée d'Asco. On y trouve de nombreux bassins de baignade et plus haut le village du même nom.

On vous a parlé des plages de Corse mais savez-vous que les rivières sont aussi très belles et valent franchement le déplacement, d'autant que, contrairement aux plages, l'ombre y est généreuse et les bassins sont franchement tres agréables lorsqu'il fait très chaud.
On peut même y trouver des sensations fortes, directes et indirectes, lorsque l'on décide de plonger de rochers de plus en plus élevés, ou pire... de ponts génois dont le sommet se trouve à plus de treize metres du niveau de l'eau.
La montagne au centre de l'ile est toujours très belle. De facon globale, elle est englobée dans le parc naturel régional de Corse. On [peut parcourir en empruntant le mythique GR 20 bien connu des randonneurs. Le sentier traverse l'île du Nord au Sud en partant de la Cote ouest et en se dirigeant vers l'est. Mais les marches sont reputées difficiles. Fort modestement, nous avons fait de toutes petites portions. En particulier, nous avons découvert la vallée d'Asco entre Saint-Florent et Ponte Leccia, celle de la Restonica tout près de Corte, très étroite où deux voitures se croisent difficilement, celle de la Vizzanova au centre de l'île entre Corte et Ajaccio. Dans cette vallée, nous avons marché une bonne heure pour découvrir la cascade des Anglais. La forêt y est absolument magnifique.
Enfin, nous avons largement sillonné la vallée de la Solenzara, qui va de Propriano (ville de l'ouest) à Solenzara (ville du littoral est). A voir absolument surtout pour les petits villages de montagne dont le plus joli est incontestablement Zonza. Il domine un panorama superbe, notamment les aiguilles de Bavella. Jugez-en plutôt sur les photos.




mardi 7 août 2007

Calvi et reserve de Scandola

























Rocher aux formes anthropomorphiques dans la réserve de Scandola. Pour les Corses, la ressemblance est nette avec un roi tourné vers le Soleil. Devinette?
















Les "happy few" ont aussi trouve leur jardin ...pas trop secret.















Mon prochain jardin secret situe dans Calvi. Si vous voulez le trouver...










La citadelle de Calvi vue depuis la mer
Après le Cap Corse, nous avons fait un parcours vers l'ouest de la Corse, plus précisément nous sommes partis de Bastia encore une fois pour rejoindre Calvi et sa citadelle, en passant par le désert des Agriates, l'île Rousse et enfin Calvi. Il faut compter deux bonnes heures même si la distance à parcourir est faible (environ 50 km). En fait de désert, les Agriates forment un ensemble rocheux où la végétation est peu haute mais visible tout de même. Le tout est bordé de tres belles plages. Mais la route tourne beaucoup et gare au mal de terre ou de mer.
Pour notre part nous avons pris la direction de Calvi car nous voulions voir la citadelle construite par les Génois (encore eux) et surtout faire un tour en bateau vers la très belle reserve naturelle de Scandola. Celle-ci n'est accessible que par voie de mer, et en cette saison, les bateaux sont nombreux dans le coin.
Calvi est à la hauteur de sa réputation: ville ocre et fortement mise en valeur par un bleu céruléen (c'est une référence de peintre) sublime. Déambuler au hasard des ruelles en surplombant la mer et les plages de la région vaut le déplacement. Voyez plutôt les photos pour comprendre de quoi on parle.
En revanche, la visite en bateau vers la réserve de Scandola, toujours à l'ouest de Kalliste, à dire vrai, ne nous a pas paru transcendante. Le bateau énorme et très bruyant est parti à fond de train (si je puis dire) vers la réserve pendant une heure. Les commentaires étaient par conséquent à peine audibles. La réserve est pourtant très belle : roches superbes plongeant directement dans l'eau, blocs basaltiques en orgue, balbuzards (aigles pêcheurs) au nid, tours génoises surplombant de magnifiques roches de couleur rouge. Mais trois heures pour voir cela, c'est très court et peu intéressant dans un énorme bateau. Je me suis pris à rêver d'un séjour prolongé dans le coin (au moins quatre jours sur un catamaran). Mais bon on ne peut tout avoir. On devient trop exigeant, je crois, à force de voir les beautés du monde...