lundi 31 décembre 2007
l'île des Pins, sous le soleil exactement
Photo 2: la baie de Kuto, où mouillent de nombreux bateaux, le long d'une longue plage au sable si fin qu'il s'infiltre partout. Un régal!
Photo 3: quelques petites gâteries culinaires dans la baie d'Oro. Un must si vous vous déplacez à l'île des Pins. Une plage superbe et une grillade de langouste à rouler par terre!
Photo 4: pirogue dans la baie d'Upi. le cadre est superbe, on file en douceur entre les rochers posés sur l'eau, goûtant au calme et à la beauté.
Photo 5: la piscine naturelle de l'île des Pins, un des plus beaux cadres maritimes de la Nouvelle-Calédonie et peut-être du monde. Excusez-moi pour les superlatifs mais franchement c'est très beau. La piscine naturelle, protégée de la haute mer, offre un cadre de baignade et de palmes-masque et tuba fabuleux et sécurisé en plus pour les enfants.
Photo 6: un jeune danseur de l'île des Pins, exécutant la danse de la chauve-souris. Même si les danses kanak sont moins complexes que celles de la Polynésie, les costumes hauts en couleurs et les rythmes sont un plaisir pour les sens!
Voici quelques photos de la Nouvelle-Calédonie, en particulier de l'île des Pins où nous avons pu avoir cinq jours avec un temps miraculeusement. Résultat: vous voyez certainement les plus belles plages du monde. A créer de fortes envies d'aller les voir pour de vrai!
Bonne année 2008 à tous.
vendredi 28 décembre 2007
Rangiroa, entre perle et océan
Photo 1 : le dauphin cabotin qui faisait un festival de sauts et pirouettes à l'entrée de la passe de Rangiroa. Avec plusieurs de ses congénères, ils ont fêté dignement l'arrivée de l'Aranui dans la grande passe!
Autre surprise, l’île ne se voit qu’au tout dernier moment : pas de relief qui accroche longtemps à l’avance le regard. Tout est horizontalité ! Peu de choses à voir en surface : cocoteraies, fermes perlières (plus de 70), quelques hôtels. Tout l’archipel tourne autour de ces trois piliers. Sans être plongeur, on peut déjà voir de très beaux spécimens de poissons rien qu’en marchant au bord de l’eau : raies-léopards ou pastenagues, poissons-perroquets, cochers, etc. Pour les vrais plongeurs, frissons garantis dans les passes avec du gros poisson et notamment des requins. Avec beaucoup de patience, peut-être aurez-vous la chance de voir un accouplement de requins, moment rare et dangereux.
La pureté de l’eau offre aussi des possibilités immenses aux perliculteurs qui récoltent les fruits d’un long travail, à savoir les perles de Tahiti. Le processus est compliqué : il faut introduire dans l’huître perlière un nucléus (une bille taillée dans un coquillage du Mississippi), un greffon (coupé dans les lèvres colorées d’une huître sacrifiée) qui doit déboucher sur une perle de couleur. La moitié des huîtres rejette la greffe mais pour les autres il faudra patienter dix-huit mois pour récolter.
Lors de cette opération, les perles sont classées en fonction de quatre critères : la forme (les rondes parfaites sont les plus recherchées), le lustre (reflet de la lumière), l’aspect de la surface (pas de piqués ni de grains), la couleur (une bleue ou une dorée sont maintenant très côtées). Certaines huîtres produisent aussi des keishis (de la nacre pure aux formes irrégulières sans nucléus à l’intérieur). Les huîtres qui auront donné la perle parfaitement ronde, sont surgreffées une, deux voire trois fois de suite pendant quatre ans. Là, on est sûr d’obtenir la perle superbe qui fait au moins quinze mm et fera le bonheur de ces dames. Mais bon les hommes aussi s’y mettent. Gare à vous messieurs car les bijoutiers se sont dit qu’il y avait là un immense marché à prendre !
Pour quitter Rangiroa, même scénario que le matin : les dauphins ont prolongé le plaisir bien au-delà de la passe et c’est la tête et le coeur remplis de bonheur et d’images fortes que nous avons quitté ces lieux.
samedi 15 décembre 2007
L'Aranui, le grand chemin
Photo 3: William, comme tant d'autres marins à bord adore pêcher après son travail. Cela permet au personnel de se retrouver autour d'un bon repas (même au petit-déjeuner) et de varier l'ordinaire du bord.
L’Aranui, cargo mixte qui transporte à la fois du fret et des passagers est un monde en soi. Que de personnalités à bord ! Le personnel est essentiellement marquisien et à ce titre l’Aranui c’est un peu leur bateau. Il faut les entendre évoquer leur travail à bord pour comprendre ce lien si particulier. L’Aranui (qui signifie grand chemin) c’est un peu le cordon ombilical qui les unit à leur archipel. C’est aussi une philosophie, car il est dur d’être séparé de sa famille pendant quinze jours pour travailler. Mais comme nous dit un jour un matelot : « c’est vrai le travail est dur, certains jours il faut s’activer dès cinq heures du matin pour soulever les barges. Mais à côté de cela, on a la mer, les poissons, l’oxygène et les dauphins et ça, ça vaut tout ».
Les parties de pêche quotidienne depuis le bateau sont aussi moment de détente, de convivialité et permettent aussi d’améliorer l’ordinaire car les Marquisiens sont amateurs de poisson dès le petit-déjeuner. L’arrivée sur chaque île des Marquises est une fête pour tous : les marins, serveurs et autres grutiers peuvent voir la famille restée dans l’archipel. On échange aussi du poulet contre du poisson ou des fruits, en particulier des agrumes, si chers à Tahiti et poussant négligemment dans les jardins marquisiens.
jeudi 13 décembre 2007
Le tatouage aux Marquises d’hier à aujourd’hui
Photo 4: dans un petit musée de l'île d'Ua Huka, il est possible d'admirer de remarquables modèles anciens de maîtres-tatoueurs. Chaque famille possédait ainsi sa "carte d'indentité". Les motifs étaient toujours chargés de symboles : voir sur le bras, une sorte de "matrice", utérus constitué de plusieurs enveloppes en demi-ronds.
Photo 5: le tatouage moderne (ici sur une femme) traduit souvent le lien passionnel, pour ne pas dire charnel que les Polynésiens entretiennent avec la mer. Il peut aussi traduire une personnalité: un passionné de chasse représente par exemple les dents d'un cochon sauvage tué ainsi que celles de ses chiens qui avaient perdu la vie lors de cette battue.
Photo 6: ici un tatouage moderne mais qui vaut à son propriétaire unce certaine remarquabilité, même en Polynésie. Peut-être encombrant sous d'autres cieux!
Avec le renouveau de la culture marquisienne, marqué par le festival des Marquises, la pratique du tatouage aux motifs traditionnels tend à revenir en force, se libérant dans une certaine mesure de la stylisation par trop abusive qui la cantonnait dans le marché pour touristes en mal de mana polynésien.
Les Marquises aujourd’hui entre tourisme et tradition
Photo 1 : la chaire de l’église de Ua Pou qui mêle dans une pêche miraculeuse des poissons et des animaux qui relèvent de la cosmogonie des Marquisiens anciens comme le lézard ou la tortue.
Photo 2 : quel bel exemple de syncrétisme. Ici le Christ qui est la nourriture spirituelle tient dans sa main non pas du pain mais le fruit de l’arbre à pain, si présent aux Marquises. C’est même la nourriture de base des populations marquisiennes.
Photo 3 : le tapa, un tissu végétal obtenu avec l’écorce blanche de certains arbres et battu des heures durant pour donner une matière souple très agréable. Seul inconvénient : le vêtement détrempé se défait ! Pour l'anecdote, ceci explique pourquoi les vahines du XVIIIe siècle montaient à bord des navires européens nues, portant leur tapa à bout de bras, pour se rhabiller une fois à bord. Messieurs, imaginez la scène!
Photo 4 : l’humu hei, bouquet fleuri ou bouquet d’amour, à l’origine offert aux nouveaux mariés (à cause de sa réputation aphrodisiaque). Il est maintenant porté lors des fêtes,ou le dimanche par les Marquisiennes à l'arrière de leur belle couronne fleurie.
Photo 5 : le four marquisien mêle dans une cuisson très longue (neuf heures) plusieurs féculents et une viande. Après avoir été préalablement entouré de multiples feuilles de bananes, le tout est mis à cuire dans un four creusé à même le sol, puis recouvert de pierres très chaudes. Arrosez les tranches de viande de lait de coco, et dégustez avec modération, vu le nombre de calories !
Photo 6 : un casse-tête des Marquises, qui fait maintenant le bonheur des collectionneurs, mais qui autrefois permettait quelques meurtres qui alimentaient (!) l'anthropophagie rituelle !
Malgré la disparition de nombreuses coutumes dont le tatouage traditionnel qui avait une signification religieuse et sociale, les Marquisiens du XXIe siècle possèdent encore un vrai savoir-faire exercé notamment dans le domaine de l’artisanat. Outre la renaissance des danses du cochon ou de l’oiseau lors des moments festifs, les touristes de passage pourront découvrir avec bonheur l’artisanat actuel qui traduit une habileté technique et artistique encore vivace.
Cet artisanat se décline de la manière suivante : sculptures sur bois, sur os, et même sur de l’ivoire (casse-têtes, tiki, armes, etc.). Les femmes ont également préservé l’art du tapa. C’est un tissu végétal qui prend des teintes plus ou moins colorées selon la matière utilisée (banian, arbre à pain). Cependant ce dernier n’habille plus hommes et femmes ; de fonction décorative il représente des scènes anciennes (guerriers tatoués). Autre originalité : l’humu hei. Ces bouquets, à l’origine, étaient destinés aux nouveaux mariés et servaient de filtre d’amour pour la nuit de noce. Maintenant les femmes de Fatu Hiva ou de Tahuata vendent ces bouquets fleuris. Et, mesdames, vous pouvez en accrocher à votre chevelure, imitant en cela les Marquisiennes qui répandent des fragrances réputées aphrodisiaques associant pêle-mêle vétiver, gingembre, tiaré, fenouil, ananas, poudre de bois de santal, etc. A coup sûr moins cher qu’un Chanel n° 5. Si vous rêvez d’un souvenir indélébile, le tatouage de style marquisien vous ravira, même s’il est réalisé avec la technique moderne, à savoir une aiguille électrique. Vous échappez ainsi au supplice du marteau et du peigne à tatouer qui vous auraient permis de tester votre stoïcisme! Néanmoins il vous restera quand même un peu d’aura dans votre tentative de séduction de guerrier moderne.
Les églises catholiques marquisiennes recèlent statuaires et objets cultuels magnifiquement sculptées qui associent symboles chrétiens traditionnels et représentations de l’univers mental du Marquisien d’aujourd’hui. A Ua Pou par exemple, une sculpture impressionnante mêle, dans une pêche miraculeuse, tradition biblique et vision marquisienne du monde. Des poissons remontés par la barque du Christ se mêlent à des tortues et autres lézards. De même, le Christ qui est censé incarner la nourriture spirituelle, tient entre ses mains un fruit à pain, la nourriture de base des Marquisiens ! Joli clin d’œil à l’histoire biblique et aux réinterprétations du dogme catholique, sans compter le plaisir esthétique !
Plaisir de la chair pour finir : il faut goûter à l’original plat de cochon rôti aux fruits à pain dans le traditionnel four marquisien
lundi 10 décembre 2007
Les Marquises d’hier
Photo 1 : le me’ae (site religieux) de Paeke sur l’île de Nuku Hiva, intégrant à la fois des personnages masculins et féminins. L’ensemble est dominé par la maison du prêtre et le lieu était tapu (tabou), fréquenté par le chef et ses proches mais jamais par les femmes et le petit peuple.
Photo 2 : l’imposant tiki du me’ae de Puamau sur l’île de Hiva Oa. Il fait plus de 2,3 m de haut. Taillé dans la pierre volcanique, il s’abîme hélas assez rapidement. Un tiki est, pour simplifier, un ancêtre divinisé qui sert de lien entre les hommes et les dieux. Il peut être masculin ou féminin mais a toujours des yeux immenses, disproportionnés par rapport au reste du visage.
Photo 3 : la prêtresse papillon ou la nageuse sur le même site de Puamau. Le nom marquisien est Make Tawa Pepe. Les Marquisiens anciens étaient persuadés que les femmes qui mourraient en couches étaient dangereuses. On les divinisait donc et leur offrait des sacrifices.
Photo 4 : un tohua ou place publique où se déroulaient les festivités. Vallée d’Hatiheu sur l’île de Nuku Hiva. La place est toujours bordée d'habitations (paepae) et d'un me'ae (site sacré)
Photo 5 : au pied d’un immense banian, une poubelle sacrée où les anciens Marquisiens jetaient leurs ongles et cheveux pour éviter que quelqu’un d’autre leur prenne leur mana (pouvoir). On y trouve aussi des restes humains (anciens chefs dont la tête était déposée en ces lieux).
Photo 6 : non loin du Tohua (voir photo 4), de nombreux pétroglyphes sont sculptés sur les blocs rocheux. Ici la représentation d’une tortue, animal sacré par excellence, venu de la mer pour pondre sur terre et repartant ensuite pour l’eau qui était aux yeux des Marquisiens, l’équivalent du paradis chrétien pour les âmes défuntes.
Les archéologues pensent avoir repéré aux îles Samoa et Tonga les ancêtres des Polynésiens orientaux et parmi eux les habitants de Fenua’enuata, plus tard devenus les Marquises. Les Marquisiens ont ensuite développé une société très originale que découvrent les premiers Européens au XVIe siècle.
Malheureusement les maladies ont provoqué une hémorragie humaine absolument dramatique : lorsque Cook passe dans l’archipel en 1774, il estime la population à 100 000 personnes au maximum (ce que confirment d’ailleurs les recherches archéologiques). Or en 1926, il reste environ 2000 personnes ! C’est dire si les contacts avec les Européens ont été dramatiques : la diminution de la population (à cause de la variole et les maladies vénériennes notamment) a entraîné une remise en cause des valeurs traditionnelles, une destruction de la culture marquisienne et des structures sociales sans compter l’interdiction des tatouages et des danses par les missionnaires.
Il a fallu attendre les années 60 et notamment les travaux de Robert Suggs qui entreprend les premières fouilles archéologiques pour que les Marquisiens retrouvent tout doucement leurs racines. C’est ainsi que maintenant de nombreux sites archéologiques sont mis à jour, révélant des pétroglyphes (roches gravées) des me’ae (sites religieux en général tapu ou sacrées) que surveillent toujours farouchement les tiki (sorte d’ancêtre divinisé), grandes places (ou tohua), les lieux d’habitation (ou paepae) ou encore les poubelles sacrées au pied de banians majestueux.
Aujourd’hui, si l’on peut admirer de très belles danses lors du festival des Marquises tous les quatre ans et que les fouilles se poursuivent à cette occasion, la signification précise des tatouages anciens est probablement perdue à tout jamais. Malgré ces pertes, que d’énergie et de beauté dans ces îles si mystérieuses qui envoûtent tous les visiteurs sensibles au mana (pouvoir) des anciens!
dimanche 9 décembre 2007
Les Marquises, pays des baies et falaises
L'ensemble est constitué de six îles habitées et de nombreuses autres vides de toute population.
Photo 2 : Premiers contacts pour les passagers de l’Aranui qui découvrent la baie d’Hakahau sur l’île de Ua Pou (qui signifie piliers).
Photo 3 : Taiohae, l’une des grandes baies de Nuku-Hiva. L’île a une superficie de 340 km2 et constitue le centre administratif des Marquises. La baie est bordée par deux rochers isolés et majestueux surnommés les sentinelles.
L’archipel se trouve entre 7° et 10° de latitude sud, 138° et 141° de longitude ouest, soit à plus de 1400 km de Tahiti. C’est l’archipel qui est le plus éloigné de tout continent. L’ensemble est constitué de deux groupes d’îles qui forment une surface totale de 1300 km2. Les îles du nord habitées sont Nuku Hiva, Ua Pu et Ua Huka. Le groupe sud habité comprend Hiva Oa, Tahuata, Fatu Hiva. De nombreux autres îlots restent inhabités.
Les Marquises sont des terres volcaniques au relief élevé et offrent un aspect particulièrement tourmenté en raison de la forte érosion. Crêtes et pitons sont donc nombreux tandis que le littoral est le plus souvent composé de falaises. Les vallées sont rares, étroites, isolées et offrent des baies profondes très utiles pour le mouillage des bateaux.
Enfin contrairement aux autres archipels de Polynésie, les Marquises sont dépourvues de lagons et la forte houle du Pacifique vient donc déferler sur le littoral. La végétation tropicale y est très dense en raison des précipitations assez abondantes sur toutes les îles sauf Ua Huka, plus sèche. Mais il arrive que l’archipel connaisse de longues périodes de sécheresse. Ce phénomène fut à l’origine de nombreuses famines dans le passé.
samedi 8 décembre 2007
Mythes et réalités aux Marquises
Ce qui est sûr c’est que le XIXe et le XXe siècle ont compté de nombreux hommes qui souhaitaient rompre avec l’Europe et sa culture. De l’aventurier français Cabri tatoué de la tête aux pieds et qui est devenu chef de clan dans une vallée marquisienne, en passant par Gauguin et Brel, nombreux sont ceux qui ont souhaité finir leur vie dans ces lieux si loin de tout, où l’on pouvait échapper aux contraintes sociales de son époque, revenir à une vie plus saine et vraie ou échapper à la célébrité. Ainsi, on raconte que Brel aurait décidé de rester sur l’île d’Hiva Oa après une scène cocasse : en arrivant, il aurait demandé s’il y avait du courrier en poste restante au nom de Jacques Brel, le postier lui aurait répondu « Jacques Brel connais pas ». Cette réponse a convaincu le chanteur belge de rester. Il repose désormais dans le cimetière d’Atuona tout comme Gauguin mort en 1903.
Bien que faisant partie intégrante de la Polynésie française, l’archipel des Marquises se démarque tant par le relief volcanique très accidenté de ses paysages que par l’absence des lagons turquoise caractéristiques des autres archipels comme les Tuamotu et Société. Ici pas de baignade détendue, d’atoll au sable blanc mais des pistes sinueuses et pentues pour grimper jusqu’aux sommets où l’on peut admirer une nature luxuriante et l’échancrure des falaises battue par les lames violentes d’un océan Pacifique mal nommé. Les routes sont rares, les aéroports encore plus et l’insularité est forte. La voie privilégiée entre ces îles et même ces vallées est le bateau. Parmi les navires qui relient Tahiti aux Marquises, l’Aranui occupe une place à part. Il est conçu comme un cargo mixte pour fret, touristes, commerçants et passagers polynésiens. Transportant coprah, chevaux, véhicules divers, des pneus, des vivres…son passage, une fois tous les quinze jours est un événement attendu et fêté. L’agitation qui règne autour du port est un aspect du voyage qui attire les touristes. Mais ces derniers peuvent aussi très vite goûter aux charmes d’une nature préservée et presque sauvage, ou se lancer sur les traces des grands hommes qui ont rendu célèbre cet archipel absolument magique. Comme le grand Jacques, on se prend à rêver que « le temps s’immobilise aux Marquises ».