lundi 30 juillet 2007

voyage en Corse

Le village de Nonza, sur la cote ouest du Cap corse. Le tout est domine par une tour paoline du XVIIIe siecle, a la glorieuse epoque de l'independance corse (1755-1768).
Une des nombreuses criques du Cap Corse. Plutot beau non?

















Le village de Centuri, son petit port et ses fonds marins au "bleu club med".
















Voici une vue de Bastia, au petit matin (il etait 6 heures) depuis le bateau.



Tout d'abord un grand coucou a ceux qui nous suivent. Pardon aussi pour les accents que nous ne pourrons plus mettre car desormais nous serons sur des claviers anglais ou hispano.
Mais bon peu importe.
Nous voici donc partis de la Reunion le 8 juillet. Minute d'emotion au moment ou l'avion prend son envol car alors nous realisons que le tour du monde commence POUR DE VRAI. Inutile de vous dire nous n'avons pas fait dans la nuance, nous avons commence par le plus beau, a savoir la Corse. Non, ce n'est pas moi qui le dis mais les Corses eux-memes.
Autant vous dire que les Corses aiment leur pays et ils ont raison. on resume: c'est beau, tres beau et vraimemt tres beau.
Et il y en a pour tous les gouts: mer (des km de plages magnifiques), montagne (haute avec des sommets a plus de 2000 m), rivieres rafraichissantes mais pas froides, forets tres variees, vieilles pierres (villages et villes, histoire millenaire (citadelles nombreuses et fascinantes liees aux nombreuses invasions,tours genoises et paolines).
Pour notre premiere sortie en Corse, apres une nuit en cabine sur un navire de Corsica et Sardinia Ferries, nous sommes arrives a Bastia. Nous logerons trois jours chez des amis qui habitent le village de San Martino di Lota. Et le premier jour nous avons fait lentement mais surement le tour du cap corse de Bastia a Saint-Florent.
Quels bleus magnifiques nous avons pu voir en bord de mer: des criques d'une beaute saisissante, des villages perches a flanc de montagne, des tours genoises rondes (plus de 90 tours qui datent de l'occupation genois a compter du XIIIe siecle) tout le long du littoral: jugez-en plutot sur les photos du dessus.




vendredi 6 juillet 2007

rencontres humaines

Cette femme du village de Djamanjary accompagnée de son jeune enfant, passe tous les matins devant l'hôtel et se rend au bout de la plage pour casser des roches servant à la construction des socles des maisons. Toujours chargée de son repas du midi, elle avance noblement et jamais nous n'avons vu l'enfant rechigner pour une marche longue (plus de trois km aller) sous un soleil toujours généreux.
Enfants du village de Djamanjary, rentrant de l'école. Très joueurs avec la caméra ou l'appareil photographique, ils sont très naturels et très rieurs, pour ne pas dire taquins. Ils ont aussi de la chance d'être scolarisés dans un pays où l'école coûte cher et où les parents ne voient pas toujours l'intérêt de scolariser leur progéniture, plus utile au champ ou à la maison.

Femme âgée pilant le riz dans un village côtier de Nosy Sakatia.
























Quelle noblesse et quelle beauté dans le regard des ces adolescentes du village d'Ampagorina (sur Nosy Kombat). Elles portent des masques faits d'argile blanche et de bois de santal écrasé. Le masque est décoratif mais protège aussi la peau du soleil s'il recouvre entièrement le visage. Cette pratique existe également aux Comores et à Mayotte.

Malgré la beauté des lieux et la gentillesse des gens, Madagascar est très menacée comme tant d'autres pays par la pression démographique.
Comme cette île s'est détachée du continent africain
, sa faune et sa flore ont évolué de manière indépendante et elles présentent un fort d'endémisme: 80% des espèces sont endémiques. Ainsi la grande île possède sept des huit espèces de baobab connus. On ne présente plus également les lémuriens.
Mais le pays est fortement menacé par la déforestation: il a déjà perdu au moins 80% de sa forêt originelle, conséquence du défrichement par une population qui ne cesset d'augmenter mais qui n'a pas d'autres moyens de survivre. Ainsi 70 % de la population (soit 17 millions de personnes) vit en-dessous du seuil de pauvreté et seulement 17% d'entre eux ont accès à l'eau potable. C'est dire l'immense défi que doit relever cette population. Ceci n'empêche les Malgaches d'être très souriants et accueillants comme vous pouvez le constater sur ces photos.