jeudi 14 février 2008

promenades dans les rizières

Photo 1: rizière dans le village de Cang Doi. Remarquer la platitude idéale pour cette plante qui a besoin d'eau mais aussi au loin l'église. Ce lieu est un "fief" catholique composé de gens du nord du pays. Ils avaient fui le régime communiste après les accords de Genève de 1954 et avaient été bien accueillis au sud.

Photo 2: la famille Devos qui nous a accueilli et hébergé à Can Tho. Ils ont monté un "programme" très bien ficelé pour visiter le delta du Mekong et découvrir les trésors culinaires du Viêt-Nam. Coup de chapeau, nous ne pouvons que les recommander chaudement pour ce tourisme qui est très loin du tourisme de masse.

Photo 3: dans les rizières à la sortie du village de Cong Doi, un joli champ de lotus met de la gaieté dans une zone rizicole toute verte en ce mois de janvier. La fleur symbolise la perfection dans la religion bouddhiste, non seulement à cause de sa beauté mais aussi parce qu'elle vient d'un sol boueux, peu engageant à l'aspect. Bref, de la beauté sur du fumier en quelque sorte.

Photo 4: une image typique du delta du Mékong. Tout le monde vit plus ou moins proche du fleuve ou d'un canal, ou encore arroyo (petite rivière). L'eau est à la fois utile pour l'agriculture (irrigation), pour circuler (on va au marché en bateau), pour un complément de nourriture (poissons et écrevisses pêchés grâce au carrelet que vous voyez ici).

Photo 5: les traces de notre excellent repas dans un joli kiosque situé au milieu des rizières et d'un champ de lotus. Un ravissement pour les yeux et les papilles.

Nous avons eu l'occasion pour clore en beauté notre voyage au Viêt-Nam de nous rendre dans la famille de nos hôtes franco-vietnamiens (les Devos à qui nous disons un grand merci) , chez qui nous avons logé deux nuits à Can-Tho et nous nous sommes déplacés dans le village de Cong Doi près de Soc Trang. La population y est essentiellement catholique et d'ailleurs bien souvent originaire du nord du pays. Dans le village densément peuplé, nous découvrons avec beaucoup de ravissement les rizières- qui bien que non visibles de la rue principale- ne sont jamais très loin.
Et là bonheur et ravissement devant les champs tout verts, mais aussi les champs de lotus ou encore les pêcheurs qui complètent l'ordinaire avec une pêche au carrelet. Pour finir, nous avons eu droit à un repas plus qu'excellent, préparé par les petites mains délicates de la maîtresse de maison avec des beignets de crevette à la fleur de banane, puis des écrevisses, suivis de rouleaux de printemps à la carpe (roulés de nos propres mains), des pâtés impériaux plus que succulents et enfin une pomme de lait. Après cela une petite sieste s'est imposée. Mais tout de même , nous avons fini avec la nourriture spirituelle avec visites de pagodes d'influences diverses (chinoise, khmère, etc.)