lundi 13 octobre 2008

Animaux en danger

Photo 1: voici le cliché dont nous sommes le plus fiers. Une magnifique maman guépard qui nous observe de très près. Mais nous n'avons eu aucun mérite à la voir de si près puisque qu'elle se trouvait à l'abri dans un enclos du centre Kapama où l'on recueille les espèces en danger.
Le guépard est très menacé dans toute l'Afrique et singulièrement même dans le parc Kruger. Comme ce dernier est assez étroit (50 à 60 km) alors que le guépard suit son gibier d'Est en Ouest, il manque de ressources! Ce magnifique félin -reconnaissable à ses taches noires pleines et à ses "larmes"- est connu pour ses accélérations sur courtes distances (80 km/h sur 100 m) mais il s'essouffle vite et il peut être apprivoisé (les Sud-africains raffolent des "sheetahs").
Photo 2: une bien jolie mangouste que nous avons surpris non loin d'un endroit où nous logions. A la recherche de nourriture dans les hautes herbes du bord du chemin, elle s'est laissé "tirer le portrait" très vite puis dans un petit cri étouffé a disparu aussi vite! Si l'animal n'est pas forcément en danger, le voir est très rare et il est encore plus difficile de le photographier car il est alerte et très méfiant.

Photo 3: un magnifique guépard qui accumule des particularités génétiques. Ses taches se concentrent le long de la colonne vertébrale, ce qui lui donne cet aspect étrange et assez rare chez la famille des guépards.

Photo 4: le très étrange lycaon ou chien sauvage. Cet animal vit en meute et chasse beaucoup. Mais comme il assimile peu ce qu'il consomme (à peine 40%), il est un grand prédateur. Ceci le met donc en concurrence directe avec les fermiers sud-africains qui n'hésitent pas à lui tirer dessus (même si l'espèce est protégé) lorsqu'il s'attaque aux troupeaux!

Photo 5: nous avons rencontré ce très beau lynx caracal au centre Kapama des espèces en danger. A mi-chemin (en termes de taille) entre le guépard et le bon vieux chat que nous connaissons tous, cet animal très racé aux oreilles surprenantes, est menacé car il manque de place par rapport aux autres gros félins, plus envahissants.

Photo 6: l'hippotrague noir (en français) mais dont le nom est bien plus facile en anglais (sable antilope!). L'animal solitaire est très peu visible dans le parc Kruger. En revanche, on peut le voir plus souvent dans les réserves privées. Il est très repérable grâce à ses immenses cornes recourbées, son corps noir, et sa tête à rayures blanches.

vendredi 22 août 2008

Insolite, vous avez dit insolite?

Photo 1: une maman zèbre et son petit. Savez-vous que les zèbres ont développé deux techniques de survie très originales.?Comme il sont très repérables, à la naissance la maman fait tampon entre son petit et le reste du groupe jusqu'à ce que les autres s'habituent à ses rayures. Et puis surtout on voit très souvent les zèbres en compagnie des girafes. L'intérêt est très direct: la girafe est utilisée comme tour de garde et alerte les zèbres en cas de menace. Fallait y penser!

Photo 2: séance allaitement et épouillage combinés! Qui dit mieux? Ces trois femelles babouins (car un autre bébé était caché sur le ventre de la femelle de gauche) se montraient fort efficaces sur le bord de la route. Elles nous offrirent un spectacle assez croquignole aurait dit Brassens. Mais ce n'était pas gare au gorille! Elles nous ignoraient superbement. Tant mieux car les babouins dans d'autres régions d'Afrique du Sud) sont très chapardeurs. Ils peuvent débarquer dans votre voiture pour participer au pique-nique et deviennent très dangereux en cas de refus!
Photo 3: une girafe à l'allure bien étrange. Non, elle ne ruminait pas de façon spéciale mais après examen attentif, nous avons pu nous rendre compte qu'elle était une "gueule cassée". Victime d'un chauffard ou malformation congénitale? Bien malin qui le dira! En tout cas cela ne l'empêchait nullement de manger de bon appétit.

Photo 4: un début d'attaque de lionne? Non, vous n'y êtes pas du tout. Juste une sieste assassinée par les intrus que nous étions et le félin ne put s'empêcher de bailler de façon gigantesque et impressionnante.

Photo 5: voilà une girafe qui passait tranquillement son chemin, sans s'inquiéter des véhicules, dominant (!) fièrement la situation!

Quelques postures, des têtes bizarres ou des situations cocasses ont souvent retenu notre attention chez nos amis de la savane africaine. Jugez-en plutôt!

jeudi 21 août 2008

où sont passées les gazelles?

Photo 1: l'impala. le plus courant des herbivores et un mets de choix pour grands félins ...et humains. Il faut dire que le parc Kruger en compterait plus de 25000!
Son allure rousse et ses cornes pour les mâles permettent de le repérer très vite. Mais surtout comme il possède trois traits noirs (visibles ici sur l'animal du fond qui nous tourne le dos) sur sa queue et le haut des cuisses de derrière, les Sud-Africains l'ont surnommé le Macdo ou le Wimpy de la savane. En effet, les trois bandes forment un M ou un W selon si l'animal est debout ou couché avec les pattes en l'air! Vous aurez compris par la même que sa chair est très prisée et pas seulement des lions!

Photo 2: le cobe defassa. Allure altière, des cornes baguées et courbées et un derrière qui se distingue par sa bague blanche (le ring disent les rangers), voilà les moyens de repérer ce paisible herbivore, qui se déplace en petit groupe ou en solitaire.

Photo 3: l'énigmatique oréotrague sauteur. Nous l'avons toujours rencontré dans les espaces rocheux surélevés. Telle une sentinelle, il guette tout en nous gratifiant d'une petite tête aux cornes bien dressées et de vrais yeux de biche.

Photo 4: le toujours solitaire raphicère champêtre. Charmant animal en général peu effarouché du moins face à l'humain! Il est très reconnaissable à ses grandes oreilles tachetées de noir à l'intérieur. Celui-ci nous a bien tenu compagnie 5 minutes avant de se sauver brutalement. Il avait dû estimer que la séance photo était trop longue!

Photo 5: voici le grand koudou sous un épineux dont il se régalait jusqu'à ce que l'on arrive. L'animal est assez commun dans la savane africaine mais toujours en petit groupe. Seuls les mâles portent des cornes. Sa couleur oscille entre le gris et le marron mais on le reconnaît bien à ses bandes blanches sur son ventre. Il est très apprécié pour sa viande et, foi de carnivore, elle est bonne. Ce qui a un peu désespéré nos filles qui trouvaient l'animal tellement mignon et les humains fort cruels.

Photo 6: voici le tsessebe qui a la particularité d'avoir des traces noires sur le haut des pattes comme s'il avait été brûlé. Et comme dit le ranger qui nous accompagnait, il a un regard bête, ce qui est assez vrai à y regarder de près!

Après le "big five", voilà les six gazelles. De la plus commune (l'impala) à la plus rare (l'hippotrague noir que vous verrez dans une autre rubrique), nous avons eu une belle brochette de ces charmants petits herbivores. Malheureusement pour elles, elles sont la cible de choix des grands félins et autres carnivores.
Quelquefois très farouches quand ils sont peu nombreux et faisant des bonds immenses lorsqu'ils se sentent menacés. Mais en grand troupeau, ils sont débonnaires et semblent ne pas s'inquiéter de notre présence.

mercredi 20 août 2008

rencontres africaines: les "big five" d'abord

Photo 1: à tout seigneur tout honneur, voici le roi de la jungle ou plutôt le prince de la savane. Eh oui, ce lionceau faisait une sieste bien méritée tout en ouvrant un œil sur les intrus que nous étions. Le reste de la famille (une bonne douzaine avec six petits, deux mères et un lion) dormait et se moquait bien de nous. Mais pour les photos, les touristes tout excités sont priés de ne pas se lever sous peine de perturber le bel ordre et de devenir une proie intéressante. Il faut dire que pisteurs et rangers amènent les curieux vraiment très près des animaux...pour notre plus grand bonheur!
Photo 2: maître léopard dans son arbre perché. Si ce magnifique félin ne tenait aucun fromage comme le corbeau de la célèbre fable, il est en revanche parfaitement capable de hisser sa proie dans l'arbre, histoire de ne pas être importuné par les charognards terrestres à tout le moins (hyènes et autres).

Photo 3: un éléphant qui ne trompe pas énormément. En effet avec celui-ci le message était très clair: "déguerpissez". Il (ou certainement elle) éventait ses oreilles et remuait la trompe de haut en bas pour protéger son groupe composé de petits et d'autres femelles. Comme nous étions très proches, tout au plus à 5-6 mètres, le temps d'un cliché vite en boîte, nous avons décampé, vite fait bien fait. Car s'il est rare qu'un éléphant charge une voiture, nous avons vu des photos extrêmement claires sur ce point!
Photo 4: une maman rhinocéros et son petit. Ce sont des blancs qui mangent de l'herbe et non des feuilles. Mais en fait contrairement à ce que son nom l'indique, le rhinocéros blanc n'est pas blanc mais gris comme son congénère appelé à tort lui aussi noir. Il a juste un museau plus carré lié à son régime alimentaire (il aime les feuilles). Ceux que nous avons rencontré un soir (lors d'un magnifique soleil couchant) étaient à moins de 10 mètres de nous. Là, face à ces animaux on se sent et on se fait tout petits dans un véhicule pour ne pas casser la magie de la rencontre!

Photo 5: le très impressionnant buffle d'Afrique. Voici un grand mâle très placide mais qui de loin observait tout de même son monde. La rencontre avec un troupeau de 300 individus est un moment fort où l'on se dit qu'il vaut mieux être à l'abri dans une automobile plutôt qu'au sol!

Nous venons d'achever un magnifique séjour d'une quinzaine de jours dans le Parc national Kruger en Afrique du Sud et aussi dans une réserve privée. Nous étions partis pour faire un safari photo et bien nous avons été servis. Voici quelques-uns de nos plus beaux clichés. Nous avons rencontré entre autres les "big five", ces gentilles petites bêtes qui , à l'époque où elles étaient chassées (elles sont tranquilles maintenant dans le parc), pouvaient se retourner contre les hommes et tuer avant d'être tués. Il s'agit de l'éléphant, du rhinocéros, du léopard, du lion et du buffle d'Afrique.
Voulez-vous que je vous dise: on ne se lasse jamais de les rencontrer, eux et les autres. Au début on prend tout en photo. Puis petit à petit on devient presque blasé devant un zèbre ou une girafe ou encore un impala. Mais l'attente du bon cliché, d'une nouvelle posture ou de la rencontre à moins de cinq mètres avec un lion, le très secret guépard ou un éléphant qui donne des signes comme quoi on l'embête en étant trop près, provoque quelques frissons et le désir sans cesse renouvelé de saisir des photographies originales.
Bref on s'est régalé comme vous pouvez vous en douter! A votre tour maintenant.

dimanche 10 août 2008

fin du tour du monde

Photo 1: nous et nos souliers nous avons beaucoup voyagé comme dirait Rimbaud. Bien que poussiéreux mais pas un brin fatigués, nous sommes prêts à recommencer. Peut-être pour moins longtemps et pour des destinations moins lointaines (de notre point de vue à la Réunion). Des rêves d'Afrique ou d'Asie nous habitent et nous guident dans nos pas!

Photo 2: le jour de notre retour à domicile, nous avions exactement le même nombre de kilos et de sacs qu'au départ! Un tour de force puisque nous avons fait le tour du monde avec 60 kilos et pas un de plus.
Je ne vous dis pas que nous n'avons pas craqué pour quelques souvenirs, en particulier de très sculptures ramenées des Marquises ou de beaux tissus du Pérou. Mais nous nous sommes arrangés pour faire quelques envois de colis!

Après une longue absence de quelques mois, nous voilà de retour pour vous raconter le retour à la maison qui ne fut pas si laborieux!

Nous avons réintégré nos pénates sans difficultés majeures et même avec un certain plaisir, car comme dit Stendhal, "ce que j'aime dans le voyage, c'est la surprise du retour!"
Jardin fleuri mais indiscipliné comme dans tout jardin tropical en été, remise en état de la maison, confection de petits plats maison qui nous ont tout de même un peu manqué durant ces six mois de vadrouille, bref tous ces petits riens de la vie quotidienne nous ont bien occupés pendant quelques mois.
Je ne dis pas que nous n'avons pas connu quelques instants de nostalgie, surtout en écoutant des musiques qui furent nos compagnons de route. Yannick Noah et sa chanson "Destination ailleurs" qui est devenue pour nous un fétiche (vous aurez compris pourquoi) et quelques autres titres d'un groupe péruvien que nous avions eu la chance de voir à Puno (sur le lac Titicaca) ont entretenu le spleen!
Mais il faut savoir aller de l'avant. Et si nous pensions à de prochaines aventures asiatiques, c'est l'Afrique qui s'est imposée à nous pour ces dernières vacances de juillet 2008.

jeudi 14 février 2008

promenades dans les rizières

Photo 1: rizière dans le village de Cang Doi. Remarquer la platitude idéale pour cette plante qui a besoin d'eau mais aussi au loin l'église. Ce lieu est un "fief" catholique composé de gens du nord du pays. Ils avaient fui le régime communiste après les accords de Genève de 1954 et avaient été bien accueillis au sud.

Photo 2: la famille Devos qui nous a accueilli et hébergé à Can Tho. Ils ont monté un "programme" très bien ficelé pour visiter le delta du Mekong et découvrir les trésors culinaires du Viêt-Nam. Coup de chapeau, nous ne pouvons que les recommander chaudement pour ce tourisme qui est très loin du tourisme de masse.

Photo 3: dans les rizières à la sortie du village de Cong Doi, un joli champ de lotus met de la gaieté dans une zone rizicole toute verte en ce mois de janvier. La fleur symbolise la perfection dans la religion bouddhiste, non seulement à cause de sa beauté mais aussi parce qu'elle vient d'un sol boueux, peu engageant à l'aspect. Bref, de la beauté sur du fumier en quelque sorte.

Photo 4: une image typique du delta du Mékong. Tout le monde vit plus ou moins proche du fleuve ou d'un canal, ou encore arroyo (petite rivière). L'eau est à la fois utile pour l'agriculture (irrigation), pour circuler (on va au marché en bateau), pour un complément de nourriture (poissons et écrevisses pêchés grâce au carrelet que vous voyez ici).

Photo 5: les traces de notre excellent repas dans un joli kiosque situé au milieu des rizières et d'un champ de lotus. Un ravissement pour les yeux et les papilles.

Nous avons eu l'occasion pour clore en beauté notre voyage au Viêt-Nam de nous rendre dans la famille de nos hôtes franco-vietnamiens (les Devos à qui nous disons un grand merci) , chez qui nous avons logé deux nuits à Can-Tho et nous nous sommes déplacés dans le village de Cong Doi près de Soc Trang. La population y est essentiellement catholique et d'ailleurs bien souvent originaire du nord du pays. Dans le village densément peuplé, nous découvrons avec beaucoup de ravissement les rizières- qui bien que non visibles de la rue principale- ne sont jamais très loin.
Et là bonheur et ravissement devant les champs tout verts, mais aussi les champs de lotus ou encore les pêcheurs qui complètent l'ordinaire avec une pêche au carrelet. Pour finir, nous avons eu droit à un repas plus qu'excellent, préparé par les petites mains délicates de la maîtresse de maison avec des beignets de crevette à la fleur de banane, puis des écrevisses, suivis de rouleaux de printemps à la carpe (roulés de nos propres mains), des pâtés impériaux plus que succulents et enfin une pomme de lait. Après cela une petite sieste s'est imposée. Mais tout de même , nous avons fini avec la nourriture spirituelle avec visites de pagodes d'influences diverses (chinoise, khmère, etc.)

samedi 26 janvier 2008

galerie de portraits au Viêt-Nam

Photo 1: quel portrait touchant que cette petite fille qui esquisse un sourire quelque part sur un sampan au loin. Curiosité, surprise et timidité pour cette petite "nomade" qui vit avec ses parents sur un bateau.

Photo 2: voici un aperçu de la vie des occupants des bateaux. ils vivent sur le fleuve, achètent au marché de Cai-Rang et vont revendre un peu plus loin. Mais comme on peut le voir, leur vie est loin d'être facile. Voyez le linge mis à sécher, l'eau recueillie dans le fleuve malgré sa couleur peu engageante et une promiscuité certainement difficile à vivre sur le sampan ou entre sampans (l'enfant est d'un autre bateau!).

Photo 3: séance repas en plein air sur le bateau. Toutes ces personnes du marché de Cai-Rang vivent, mangent, dorment, commercent sur le fleuve. C'est un mode de vie qui nous semble si étrange mais pour eux si naturel.

Photo 4: séance rasage-épilage sur un sampan, presque à l'abri des regards. Mais le touriste indiscret veillait avec un zoom qui fait des miracles. Une carrière de paparazzi en vue?

Photo 5: saisi sur le vif dans le marché flottant de Cai-Rang dans le sud du Viêt-Nam, cet homme semblait dubitatif mais pour quelle raison?

lundi 21 janvier 2008

Vendeurs et acheteurs sur le marché de Cai-Rang

Photo 1: marchande de légumes qui vend également du Nuoc Mam commme le montre l'inscription sur le bateau.
Photo 2: la marchande de fleurs qui vend ce jour-là des fleurs de papier, joli nom du bougainviller au Viêt-Nam. Les sampans ont tous d'ailleurs des pots de fleurs malgré un aspect déglingué!
Photo 3: le mini-bar tenu par la mère et ses deux jeunes enfants, qui, comme on peut s'en douter, ne fréquentent guère l'école. Revers de la médaille peu reluisant! Il faut dire que l'école est obligatoire mais...payante dès le primaire au Viêt-Nam et fort chère en plus.
Photo 4: voici la marchande de pain et sandwichs, qui dans sa barque de fortune, trouve une clientèle nombreuse qui aime manger du pain, parallèlement au bon vieux riz!
Photo 5: voici l'épicerie flottante qui permet aux personnes fréquentant le marché flottant de ne pas quitter leur sampan tout en ayant les produits dont ils ont besoin à portée de...bateau!

Après quelques trois heures de route depuis Saigon, nous voilà parvenus à Cai Be, un des bras du Mékong supérieur. Tout de suite, nous sommes pris en charge par la charmante Tanh, guide du bateau le Bassac 2, qui nous emmène visiter un centre artisanal, où nous avons notamment découvert la technique du riz soufflé.
Nous traversons ensuite le canal Cho-Lac puis la rivière Mang Thit et le canal Nicolai (du nom d'un gouverneur de l'Indochine) pour jeter l'ancre la nuit venue à hauteur de Tra On. L'atmosphère est magique, à une nuance près: de temps en temps la nuit, des bruits de moteur poussif nous tireront de notre sommeil. Mais bon ce sont les charmes du voyage!
Et puis le lendemain matin après un petit déjeuner franco-vietnamien (viennoiseries et soupe), le moment tant attendu, nous découvrons tôt le matin le marché de Cai-Rang. celui-ci est le plus grand de la région et il met en contact les paysans de la région qui livrent fruits et légumes (ananas, oignons, choux, tomates, etc...) à des grossistes qui achètent le tout et vont les revendre au détail dans d'autres secteurs.
Par ailleurs de nombreux petits marchands vendent qui, du carburant, des sandwichs.
C'est également dans le marché de Cai-Rang que mini-bar et épicerie viennent au client sur l'eau.

samedi 19 janvier 2008

Insolites du côté du sud du Viêt-Nam 2e série

Photo 1: sur le bras inférieur du Mékong, dans le delta, cette maison flottante est à vendre, comme on l'indique l'inscription sur la façade.
La vue est imprenable non? Un peu humide peut-être! Mais le prix est négociable. Le bateau est-il offert avec les gilets de sauvetage?

Photo 2: ce breuvage "serpentin" est prévue pour remédier à la virilité défaillante de ces messieurs. Je ne sais pas pour vous gente masculine, mais si Eve s'est laissée tenter par le serpent dans les temps bibliques, cette boisson n'inspire guère les Eve modernes!

Photo 3: une mise en abîme (et doublement si cela se termine en divorce!) dans l'hôtel Continental à Saigon.

L'institution du mariage a l'air de bien se porter au Viêt-Nam surtout durant la période qui précède le nouvel an lunaire. On se marie beaucoup (trois mariages par jour dans l'hôtel dont deux visibles sur l'image). On se prend beaucoup en photo, devant sa photo et nous avons donc pris en photo le photographe en train de prendre en photo les mariés devant leur photo. Qui dit mieux? Qui sait si nous n'avons pas été pris en photo ce jour-là.

Photo 4: ceci est la plaque mortuaire d'un cochon!
A l'arrière d'une pagode bouddhiste dans le delta du Mékong, une particularité génétique a fait que ces animaux (ils sont plusieurs) ont cinq orteils au lieu de quatre. Ils sont donc respectés pour cela. A cet effet, ils vivent de leur belle vie en toute quiétude et ont droit à une sépulture plus que décente sans jamais être passé par le stade du rôti!



Photo 5 : affiche du film de Jean-Jacques Annaud dédicacée par le réalisateur lui-même ! Elle se trouve dans une étrange maison qui a appartenu à un riche chinois du delta du Mékong. Un meuble de cette demeure a servi pour une scène de fumerie d’opium.

Photo 6 : si vous ne venez pas aux jeux de hasard, ce sont eux qui vont venir à vous !

Sur le marché flottant de Cai-Rang, un vendeur de billets de loterie cherche le client parmi les paysans et grossistes présents.

Insolites du côté du sud du Viêt-Nam

Photo 1: dans les rues de Saigon, une scène pas si rare. Et encore là, il s'agit d'un adulte avec trois enfants. Mais on peut croiser aussi deux adultes et deux enfants, quand ce n'est pas quatre adultes. A avoir des complexes question poids et finesse corporelle quand on est Occidental!

Photo 2: Ne se croirait-on pas dans le film de J.-J. Annaud, "L'amant"? Entre tradition et modernité, mon coeur balance car pour ces jeunes lycéennes, leur uniforme semble bien peu pratique par la couleur et la forme (la tunique peut être prise dans la chaîne du vélo). Mais quel charme, quelle élégance, quelle tenue!"Vous êtes si jolies quand vous passez le soir à l'angle de ma rue" aurait pu chanter Maxime le Forestier à ces belles Vietnamiennes!
Photo 3: vipères d'élevage vendus dans un marché pour soigner...les rhumastismes, selon les méthodes de la pharmacopée traditionnelle asiatique. Le traitement est -selon notre guide- très efficace, encore faut-il arriver à manier le médicament avec précaution. Frissons garantis en tout cas!

Photo 4: une jeune charcutière et son produit. Il n'est pas rare de voir les marchandes d'utiliser l'étal comme siège. On frémit pour l'hygiène!

Photo 5: c'est à se demander pourquoi ce sens est interdit! Palais sensibles s'abstenir...

Photo 6: sur le pont de Can-Tho, on y bosse, on y bosse. Enfin on s'y repose aussi car la petite cabane faite de bric et de broc abrite un hamac où nous avons deviné une silhouette fatiguée sans compter le deuxième pont ultra-léger sur lequel est passé un piéton qui n'avait pas peur du vide!

Photo 7: un bref (et charmant) instant saisi dans le marché de Can-Tho dans le delta du Mékong. Vélos et motos ne sont pas rares dans les allées des marchés et encore moins dans les rues de Saigon. La ville compte paraît-il huit millions d'habitants et deux millions de motocyclettes. On doit être largement au-dessus du chiffre pour ce qui est des deux-roues! Car être piéton à Saigon consiste à risquer sa vie à chaque instant face au flot incessant et indiscipliné des personnes motorisées. Etre piéton c'est être un aléa ou un risque négligeable aux yeux des motocyclistes qui font toujours semblant de ne pas vous voir!