samedi 29 septembre 2007

Quand San Francisco s’embrume.

Photo 1 : La maison bleue de Maxime Le Forestier. Je plaisante. Mais en tout cas une belle maison en bois, comme tant d’autres.
Photo 2 : Le célèbre tramway et ses passagers qui débordent du véhicule, le tout à l’assaut de « Russian hill », la plus célèbre des collines de San Francisco. Nous l’avons faite à pied, mais dans le sens de la descente !
Photo 3 : Le célèbre Golden Gate, qui se trouve souvent perdu dans le brouillard. Ce fut le cas le jour où nous quittions la ville en avion !
Photo 4 : Une vue de la CBD (Central Business District) de San Francisco. A droite le Bay Bridge, deux fois plus grand que le Golden Gate.
Photo 5 : Le China Town très coloré de San Francisco. Les minorités sont nombreuses dans cette ville et en particulier dans cet espace ouvert sur l’océan Pacifique. SF est donc la plus asiatique des villes américaines.





« C’est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas…" Vous connaissez tous cette chanson de Maxime le Forestier qui nous compte la particularité de San Francisco. Et oui car après les beatniks, les hippies, la grande ville du nord de la Californie est connue pour sa tolérance à l’égard de toutes les minorités et son goût prononcé pour les idéologies libertaires ou anti-conformistes. La dernière en date est la défense des homosexuels. C’est de San Francisco qu’est partie la Gay Pride (la fierté homosexuelle) et sa célèbre parade au mois de juin ainsi que son drapeau arc-en ciel qui admet toutes les différences.
Dans cette ville, ce slogan libertaire n’est pas qu’un mot : nombre de maison arborent le drapeau arc-en-ciel, ce qui ne veut pas dire que ses habitants sont « homo » forcément mais en tout cas, ils acceptent les gays et lesbiennes. D’ailleurs, SF a été la première à prononcer des mariages entre homosexuels en 2004.
Cette ville est aussi célèbre pour ses collines (42 exactement). Vous avez sûrement tous vu un film avec une course poursuite dans les rues de San Francisco. Le tableau ne serait pas complet sans ses tramways bondés qui franchissent péniblement les rues pentues, ses maisons victoriennes toutes colorées et très jolies, la célèbre baie (immense et effectivement assez phénoménale) et au bout de celle-ci, le non moins connu Golden Gate, un vaillant pont qui franchit la baie très fermée. Ce pont terminé en 1937 détient beaucoup de records, dont un très triste, à savoir un suicide toutes les trois semaines. C’est la mort assurée avec 67 mètres de haut et une eau à 13 °C. Autre singularité : l’île-prison d’Alcatraz qui a accueilli de célèbres prisonniers comme Al Capone. Et savez-vous pour la petite anecdote que cette prison a été la première des Etats-Unis à offrir à ses prisonniers l’eau chaude pour qu’ils ne puissent supporter le choc thermique en cas d’évasion par la mer ?
Il règne donc à San Francisco une atmosphère à laquelle on se saurait rester insensible. La ville est aussi très appréciable grâce à une forte communauté italienne (arrivée dans les années 20-30) et asiatique. On y trouve donc de bons petits plats (eh oui j’y reviens toujours) notamment une spécialité sicilienne appelée « Clam Chowder » sorte de béchamel avec des palourdes, le tout servi dans un grand pain rond évidé. C’est très bon et pas cher.
Mais il ne faut pas craindre les tremblements de terre pour venir à San Francisco. Car cette ville qui se trouve à la limite de deux plaques tectoniques (américaine et pacifique) subit souvent des séismes. Le plus dur s’est produit en 1906 avec ensuite un immense incendie et il a fallu reconstruire. En 2001 séisme moins grave avec « seulement » 60 morts. Cela aurait pu être beaucoup plus dramatique. Heureusement, beaucoup de gens étaient déjà rentrés chez eux pour voir un match très important alors qu’il était 5 heures du soir (donc sortie de bureau). Comme quoi, vive le sport surtout devant la télé ! Ajoutons quu’il est interdit de construire plus haut que trois étages pour une habitation (en raison des séismes bien sûr) ce qui donne un charme particulier à la ville !

mercredi 26 septembre 2007

La vallée de la mort, dont on est revenu !

Photo 1 : à la sortie de Golden Canyon, dans le lit d'un cours d'eau non permanent, on peut voir de belles strates de roches plissées, inclinées et colorées.


Photo 2 : au fond de Golden Canyon, , au détour d'un virage dans le lit "d'un cours d'eau" apparaît une sorte cathédrale de pierre et qui porte le nom bien indiqué de Red Cathedral.


Photo 3: Une des rares formations végétales de Death Valley qui s'appelle Death Holly. Quelques animaux endémiques fréquentent aussi les lieux (un poisson "pupfish", un escargot en danger dans badwater, un rat kangourou!).

Photo 4 : Non ce n'est pas de la neige que vous voyez en plein Death Valley mais du sel. En gros plan, il forme des cristaux magnifiques, en forme de filaments


Photo 5 : On comprend le désespoir des pionniers arrivés en Californie dans cette zone où la route semble ne jamais finir et même s'enterrer! Que de lignes droites aussi! Mais cela a son charme. A déconseiller aux parents avec jeunes enfants qui demandent sans cesse "quand est-ce qu'on arrive?"

Photo 6: Badwater bien nommé. En fait une grosse flaque très salée. Pas pour les marcheurs assoiffés. Mais un oiseau minuscule est venu s'y désaltérer!

Photo 7: - 88 mètres en dessous du niveau de la mer! Et oui nous avons fait de la plongée en plein Death Valley, sans masque ni tuba ni combinaison de plongée. Les fonds sous-marins étaient aussi moins variées.


Du parc Yosemite, à la Vallée de la Mort (toujours en Californie), le paysage change en une centaine de miles du tout au tout. Dans le parc, nous avons vu les premières neiges d’automne sur une forêt de sapins très denses et quelques trois heures plus tard nous étions dans le désert complet, où ne pousse aucune végétation.

Death Valley est une vallée un peu particulière : en réalité il s’agit d’un ensemble de vallées, dont la plus connue porte ce nom car vraiment rien n’y pousse. En plus, elle est en dessous du niveau de la mer, c’est-à-dire à - 85 mètres. Ce qui fait que nous avons eu l’immense privilège de vous écrire comme disait J. Verne de 20000 lieues sous les mers, tout en étant à l’air libre.

Dans cette région inhospitalière, vivaient depuis longtemps des Indiens Shoshone, quelques rares plantes xérophiles et également de très rares animaux. Et quand on dit inhospitalier, ce n’est pas de la rigolade, il y a eu un record de température en 1932, soit 76 ° C, c’est-à-dire deux degrés de moins que le record du Sahara. Le nom du lieu, on peut s’en douter vient de la déconvenue des Européens, qui dans la 1ere moitié du XIXe siècle, chercher un chemin pour rejoindre la Californie côtière plus hospitalière. Beaucoup y ont laissé leur vie en raison de l’hyperthermie et du manque total d’eau sur plus de cent km. Le seul point d’eau s’appelle Badwater car il est plus salé que mouillé !!!

Les raisons de cette quasi-absence d’eau (mais en fait un très gros orage avait bien mouillé la terre 24 h avant notre passage) sont simples : la Vallée de la Mort se trouve être une zone encaissée après quatre chaînes de montagnes qui reçoivent et « bloquent » en quelque sorte les précipitations venues de l’Ouest.

Mais le lieu est tout de même magique avec des formations rocheuses très colorées, des dunes, des canyons superbes!















































mardi 25 septembre 2007

In Yosemite national park be bear aware !


Photo 1 : patience rime avec récompense. Nous avons longuement attendu avant de croiser le chemin de cette grande ourse et de son petit. A vrai dire nous n’y croyions plus. Mais un soir à Yosemite, elle est sortie des bois, a traversé la route en courant et s’est attaquée à une souche (sûrement pour trouver des insectes) en faisant un bruit du tonnerre ! Nous n’aurions pas aimé être à la place de l’arbre déchiqueté, d’autant que les rangers n’ont cessé de nous répéter qu’une maman ourse peut être très féroce pour défendre son petit. Mais là les humains ne l’intéressaient pas.

Photo 2 : Les Vernal Falls, un peu plus de 2 km de marche en montagne nous ont conduit vers cette cascade, un peu maigrichonne en cette fin d’été mais tout de même très belle.

Photo 3: un geai de Steller, très intéressé par notre repas à défaut de notre compagnie

Photo 4 : en sortant du parc Yosemite, changement brutal de temps. Les premières neiges d’automne sont tombées en direct à hauteur de Tioga Pass (sortie Est du parc). Magique non ?

Photo 5 : « a grey western squirrel » (écureuil gris de l’ouest) qui quémandant des miettes aux promeneurs non solitaires que nous étions. Mais après une bagarre avec un de ses congénères, il a pris une douche, comme vous pouvez le voir.

Dans le parc Yosemite. Faites attention à l’ours!

Lorsque nous avons quitté Yellowstone, nous étions à la fois très contents et un peu déçus. Très contents d’avoir vu beaucoup d’animaux, mais aucun ours ne s’était pointé à l’horizon.

Nous avons donc débarqué en Californie, non pas pour la ruée vers l’or mais pour la ruée vers l’ours.

Après une nuit à Sacramento, et quelques démarches administratives nous avons pris la route vers le parc Yosemite. Nous avons traversé plusieurs petites villes typiques du Far West (Vous savez, comme dans les Western avec le Saloon et les autres petites façades en bois ?). Six heures de route plus tard, nous voilà arrivés.

Le lendemain, nous nous sommes rendus dans le parc Yosemite lui-même. Nous avons d’abord vu un rocher monolithe se nommant El Capitan (photo 6). D’après une légende indienne, deux oursons étaient en train de se nourrir sur cette roche quand brusquement, celui-ci s’est soulevé tellement haut que les petits pouvaient frotter leur museau contre la lune. La mère désespérée, demanda à tous les animaux de la forêt de l’aider à retrouver ses bébés et un certain Totukanula les aurait ramenée sains et saufs à leur mère. Le nom indien de cette montagne est donc celui du sauveur. Après cela marche assez difficile vers le sommet d'une cascade se nommant Vernal. Epuisés mais heureux car de nombreux petits écureuils gris de l’ouest sont venus chercher à manger dans nos mains!

lundi 24 septembre 2007

L’AMERIQUE MYTHIQUE OU MYSTIFIEE ?

Photo 1: notre repas "cow-boy" qui a provoqué quelques aigreurs sur notre humeur (voir commentaire plus bas)





« Go West Young man !!! »(Va vers l’ouest jeune homme !!!) disait l’adage du XIXe siècle. Bien que moins jeunes nous sommes allés voir cette Amérique profonde et le jeu en valait la chandelle !!! Les gens du Wyoming en particulier ont gardé une mentalité de pionniers comme s’ils jouaient aux indiens et aux cow-boys. Ainsi notre voyage « sur le plan alimentaire » pourrait s’intituler Chronique d’une mort annoncée. Le drame se joue en 4 actes :
1er acte, coup de semonce : les nombreux fast food rencontrés sur notre chemin et que nous avons quelque fois été obligés de fréquenter nous on donné un goût de faim (ou de fin ?) du monde, auquel il faut ajouter des tonnes de déchets qui sonnent le glas du monde.
2ème acte : mise en joue. Nous avons été à une soirée western. Le dîner nous était présenté comme « a great food » dans nos plateaux en fer. Mais quand nous avons accédé au repas, nous nous sommes sentis soudain au pénitencier : une côte de bœuf noyée dans une sauce « gravy » sirupeuse (oui elle était grave!), des haricots sucrés, un biscuit salé qui trempait dans les deux sauces sucrées, une poire en compote trop sucrée et un gâteau lui aussi trempant dans les sauces. Le pire c’était qu’autour de nous les autres spectateurs américains avalèrent gloutonnement l’intégralité du contenu de leur plateau.
3ème acte : feu à volonté sur les amateurs de bonne chair que nous sommes. A Yellowstone, on nous a servi des paninis roast-beef et en fait de paninis nous étions cernés par des pains qui étaient détrempés par une sauce sucrée, une viande au teint noirâtre, accompagné d’une petite salade de pâtes avec une sauce… sucrée. Et bien sûr le tout est servi dans une assiette en carton, un pot et des couverts en plastique. Bienvenue au pays du développement durable où 5% des habitants de la planète consomment 25% de ses ressources.
4ème acte : le coup de grâce. Qu’on ne me parle plus jamais des « regular coffee », grande rasade de café servie le plus souvent aux USA. Il est plus connu en France sous le nom de « jus de chaussettes ». Ca devrait être interdit par la loi de vendre ce breuvage surtout qu’il est le plus souvent servi dans un verre en polystyrène!
Heureusement, comme dit fort justement Sarah, nous avons pu trouver une oasis en plein désert culinaire. Non ce n’était pas Las Vegas (dont on reparlera) mais d’un bon restaurant chinois là où nous logions dans le Wyoming.

mercredi 19 septembre 2007

bestiaire des parcs nationaux de Yellowstone et de Grand Teton

Photo 1: la préférée de maman. La rencontre avec le renard roux était fortuite.
Photos 2 et 3: vous connaissez tous la chanson "la petite biche est allée au bois et dans le bois se cache le loup". Et bien on les a vus tous les deux. Heureusement la biche n'a pas été mangée par le loup. Il a dû se contenter d'un maigre repas devant nous (un tout petit rongeur). Mais bon, avant d'aller plus loin sachez que cette page est faite spécialement pour les enfants et interdiction absolue aux parents de regarder ces images qui, j'en suis sûre, vont en faire craquer plus d'un (je parle des adultes bien sûr). En tout cas, pendant deux jours, la voiture résonnait des mêmes exclamations: " ils sont trop choux, trop mignons, trop adorables". Devinez qui prononçait ces paroles? Hélàs comme vous le savez, la réalité animale est un peu moins rose qu'il n'y paraît! En tout cas, pour ceux qui resteront toujours des enfants dans leur coeur (voire dans leur tête), que de fabuleuses rencontres nous avons faites!
Photo 3: coyote ou loup? Difficile à dire car nous l'avons attendu patiemment pendant 10 minutes tandis qu'il se rapprochait de nous tout en cherchant une proie. Mais il est resté à bonne distance. Les autres curieux ont parlé de loup mais il ressemble beaucoup à un coyote d'après les brochures.
Photo 4: un cygne très occupé à sa pêche. Deux canards lui tenaient compagnie et profitaient du repas également.
Photo 5: un "bulk deer", en fait une variété de cerf. Ici un beau mâle, entouré de sa harde dans une clairière à la nuit tombante. Il a même bramé!
Photo 6: un bel exemple de bison, très impressionnant à une dizaine de mètres. Tête baissée, il semblait dire à son congénère, : si tu me cherches, tu me trouves


mardi 18 septembre 2007

couleurs de l'automne dans le Grand Teton National Park

Photo 1: un gros plan sur des arbres très colorés et pourtant nous étions presque à la nuit tombée. on dirait un incendie mais celui-ci est beau à voir!
Photo 2: une vue sur Jackson Lake qui est alimenté par un glacier invisible ici. Le lac se jette lui-même dans la River Snake. Les belles couleurs du premier plan se trouvent en fait être ni plus ni moins des buissons. Ils abritent de nombreux animaux sauvages et il faut être patient le soir ou tôt le matin pour les voir.
Photo 3: "vue" sur Jackson Lake à travers une trouée d'arbres qui prennent vite les couleurs de l'automne ("bright colours of fall" disent les brochures) durant cette troisième semaine de septembre dans le Grand Teton National Parc.


Voilà pour ces fameuses couleurs d'automne (ce que l'on appelle couramment l'été indien mais en réalité le terme désigne plutôt une courte période de chaleur à la fin du mois de septembre) que nous souhaitions voir. Au Québec, nous avions eu l'occasion de voir ses débuts avec des couleurs plus variées qu'aux Etats-Unis, en particulier sur l'érable, véritable symbole national.
Aux Etats-Unis la palette de Dame nature est moins riche mais tout de même très belle. Le tableau est aussi vite exécuté : on a vu les couleurs se modifier en trois, quatre jours. La teinte orange très prononcée viendra sûrement dans quelques jours. Et puis tout "s'éteindra" pour laisser place au blanc neige car ici les hivers sont rudes et longs! Mais c'est aussi un charme très recherché par les amateurs de glisse en tous genres (ski de fond et de pente, patin, luge). La station de Jackson Hole où nous étions offre toutes ces possibiltés.
Photo 4: libres chevaux du Grand Teton National Park.
Enfin ils sont presque libres car en réalité tous ces espaces sont intégrés à des ranchs, pour le moins immenses. Mais tout de même que d'espace!
Photo 5: des couleurs très riches sur ce petit étang nommé Oxbow Bend
. C'est à se demander où sont les reflets et la réalité. Le soir en plus de nombreux animaux viennent boire ou se reposer: orignaux, oiseaux en tout genre, etc.

lundi 17 septembre 2007

Yellowstone: le plus grandiose qu'on ait jamais vu

Photo 1: voici le geyser "Old faithful" qui n'a jamais failli à sa réputation. Il fait de magnifiques projections toutes les 90 mn. Le jour de notre visite, presque réglé comme une horloge, le jaillissement était annoncé à 5h11. Il est arrivé à ...5h16, sous nos yeux ravis alors même que nous disions qu'il était mal nommé!
Photo 2: les "mud pots" ou pots de boue dans l'Est du parc. Déconseillé aux baigneurs en mal de sensation car le ph est de 1. Et ça pue le soufre!
Photo 3: on dirait le lagon de Bora-Bora, avec ses coraux. Mais ne vous y trompez pas ni ne vous trempez d'ailleurs: l'eau est chaude, très chaude et acide de surcroît.
Photo 4: Yellowstone et ses geysers (à gauche sur la photo mais pas en phase d'explosion) et le buffalo (pas bill), voici l'image que l'on se fait de ce parc mondialement connu, créé en 1872. Mais les deux étaient bien là, le jour où nous sommes passés dans le coin.
Photo 5: une des nombreuses "hot springs" (fontaines chaudes) du parc Yellowstone. Les couleurs si nombreuses sont dus à des champignons "thermophiles" qui donnent l'ocre et le jaune au bord du bassin. Le bleu est lui bien tentant mais très chaud, un peu trop même.
Salut à tous,
Nous voici depuis quelques jours dans le Wyoming, Rocheuses américaines pour situer. C'est très différent des Rocheuses canadiennes, surtout en terme de neiges et de glaciers (il n'y en a pas encore ici au mois de septembre). Mais on en a "pris plein la vue" question géologie et rencontres avec les animaux du parc. Que de geysers magnifiques mais aussi des RDV surprises avec tenez-vous bien: maître renard qui n'était pas en train de viser un fromage mais une proie bien en chair, son compère le corbeau au sol et non sur un arbre perché mais peu intéressant, loup, bison, cerf en pagaille, orignal, cygne, pélican et coyote. Nous avons raté une maman grizzli et ses deux petits d'un petit poil hier. Ce sera pour le prochain tour du monde, si Sarkozy nous le permet encore dans quelques années. Pour l'instant, voici des photos des geysers, hot springs (fontaines chaudes), mud pots (pots de boue littéralement) et fumerolles, si nombreux dans le parc qu'on en devient blasé.
Pour les animaux, patience. Nous vous mettrons les photos bientôt quand la collection sera presque complète.

samedi 15 septembre 2007

glaciers en danger

Au Canada, nous avons pu admirer beaucoup de glaciers car même en été il y a de la neige. Cela est possible car le Canada est situé à une latitude de 40° nord et la chaîne des Rocheuses située dans l'ouest du pays reçoit beaucoup de précipitations venues de l'océan Pacifique. De plus les sommets sont très élevés (minimum de 3000 m d'altitude), ce qui explique que les précipitations tombent sous forme de neige même en été. Nous avons d'ailleurs assisté à ce beau spectacle.
photo 1: ci-contre , on peut voir le glacier Crow Foot. Les amas de roche grise sur le côté s'appellent les moraines.
photo 2: un gros plan sur le glacier Athabasca où nous nous sommes rendus grâce à un bus qui avait 6 roues motrices !!! C'est un site très touristique comme vous pouvez le deviner. A l'arrière-plan, à l'endroit où il y a de l'ombre, ce sont les endroits les plus dangeureux à cause des crevasses (ou séracs pouvant mesurer jusqu'à 30 mètres de profondeur)!!! Ce glacier comme tant d'autres dans le monde est en recul à cause du réchauffement climatique.
















photo 3: toujours ce fameux glacier Athabasca (dans le parc Jasper) mais vu loin. Avant, il arrivait jusqu'au parking où nous nous trouvions.
Mais avec le réchauffement climatique tout cela fond de jour en
jour (inexorablement?).
photo 4: Le glacier et le début du lac Peyto. Nous avons eu de la chance de le voir car il disparaîtra peut-être un jour, si l'on n'y prend garde. le recul est très net car on voit énormément de moraine alors qu'au XIXe siècle, le glacier descendait presqu'au lac.

jeudi 13 septembre 2007

rencontres plus ou moins imprévues


Lors de notre séjour dans les Rockies, nous avons pu voir des animaux plus ou moins gros. Parmi les tout-petits, nous avons rencontré les picas, absolument adorables, des spermophiles à mante dorée, des écureuils fouisseurs et surtout, lors de notre dernière journée dans le parc Yoho, pendant une balade autour du lac Emerald, nous avons eu une chance inouïe de voir... de très près un jeune orignal qui venait boire dans le lac.
Photo 1: les mouflons de montagne au bord du Lac Minnewanka.
Ils n'étaient pas biens peureux mais nous avons appris par ailleurs qu'ils pouvaient être dangeureux à cause de leurs cornes.
Photo 2: le charmant petit pica que nous avons surpris au bord du lac Moraine. A la saison où nous avons voyagé, nous avons eu la chance de rencontrer nombre de ces petits rongeurs car ils faisaient leurs réserves pour l'hiver.
Photo 3: un jeune orignal (car il n'a pas encore de bois) avec lequel la rencontre aurait pu mal se passer s'il était plus âgé car il est en rut au mois de septembre-octobre et devient agressif. Nous nous sommes fait une frayeur car il avait l'air de vouloir foncer sur nous.
Photo 5: le spermophile à mante dorée, entre rongeur et écureuil.
Photo 5: l'écureuil fouisseur du lac Moraine et sa charmante couleur caramel qui lui va si bien. Ils sont repérables quand ils font leurs réserves car ils vont chercher leurs graines en haut des conifères. Cela fait un drôle de bruit quand ils les laissent tomber au sol.

lundi 10 septembre 2007

ô temps suspends ton vol

Photo1: le lac Emerald (bien nommé dans le parc Yoho). Il sera cher à nos souvenirs car nous y avons rencontré un jeune orignal.
Photo 2: vue du lac Louise et la vallée de la Bow river depuis un des sommets. Oui nous l'avons atteint, mais nous n'avons aucun mérite car nous étions à cheval. Le lac Louise est un haut lieu touristique (mais pas surchargé hormis l'hôtel visible ici) car le parc de Banff a été créé en 1907 (premier parc du Canada) et les touristes arrivaient par le biais du train de Vancouver ou de l'Est.
Photo 3: une des sections du lac Bow depuis la promenade des glaciers à la limite du parc national de Banff et de Jasper, territoire de l'Alberta.
Photo 4: le lac Peyto situé au pied du glacier du même nom. Le bleu très particulier et si typique de ces lacs canadiens vient de la présence de la moraine très fine (roche très fine) en suspension dans l'eau. Donc contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'eau n'est pas très pure!
Photo 5: Le lac Moraine, bien nommé, très connu des Canadiens car il se trouve sur le billet de 20 dollars. Comme son nom l'indique, il est entouré de moraines (roches plus ou moins grosses) arrachées aux montagnes environnantes. La moraine d'où est prise la photo, présente des schistes et grès, ce qui prouve que ces lieux étaient sous ...les mers voilà 400 millions d'années. Epoustouflant non... quand on sait qu'ils sont maintenant à plus de 2000 m d'altitude.
Hormis les littéraires et les profs de français, il faut trouver les références qui suivent. Mais bon on va parler lacs, non pas celui du poète français bien connu mais ceux des Rocheuses canadiennes. Nous en avons vu un certain nombre dans trois parcs nationaux (Banff, Jasper et Yoho) et pourtant ils sont les uns plus beaux que les autres. Et on doit bien vous dire qu'après cinq jours nous repartons avec des regrets de ... ne pas les avoir tous vus. Je blague bien sûr car nul ne saurait prétendre à l'exhaustivité pour connaître les paysages de l'ouest canadien. En tout cas bienvenue dans l'immensité. On joue ici dans la cour des grands.
Tous les lacs ont un point commun : ils sont d'origine glaciaire, à savoir que des glaciers anciens ou toujours existants ont creusé des lacs superbes plus ou moins grands. Ils sont aussi souvent d'un bleu magnifique quand ils sont immenses comme le lac Louise, offrant des reflets magnifiques comme au lac Emerald qui se comble petit à petit, enfin tout petit et presque en voie de comblement comme au lac Mirror, le bien nommé.
Tous présentent aussi un immense avantage: lieu propice par excellence au canoé-kayak en été, et patins à glace en hiver, s'il fait - 40°c. Et puis, bien sûr, calme, luxe et volupté comme aurait dit un autre poète français dans ces lieux. C'est peut-être cela le vrai luxe: le calme et l'isolement dans ces lieux