mardi 19 juin 2007

rencontres animales
































A Nosy Be nous avons pu voir de nombreux animaux terrestres et marins.Aujourd'hui, je vous parlerai des geckos et autres lézards. Pour les lémuriens, vous trouverez de belles photographies plus bas dans le blog
Elle est jolie hein?(sur la1ere photo). Il paraît que c'est la femelle d'une variété de l'endormi.
Enfin, on n'en est pas sûr.
Quant à la 2eme photo, c'est justement le "l'endormi". Il est pas joli lui aussi? On dit vert de colère? Eh bien cette fois-ci ce n'est pas le cas. C'est justement quand il est de bonne humeur qu'il est vert. Car selon notre guide, il change de couleur; il devient tout noir quand il est furieux.
Au fait, savez-vous pourquoi on l'appelle l'endormi?
C'est tout simplement parce qu'il se déplace très lentement. Pour attraper ses proies, il déploie une longue démesurément langue. Euh non mince, c'était l'inverse. Donc, il l'enroule autour du pauvre malheureux. Mais rassurez-vous, comme il ne mesure que quelques centimètres et n'a pas de venin,il n'est pas bien dangereux pour nous.

lundi 18 juin 2007

Nosy Sakatia
































1ere photo; une vue depuis les sommets de Nosy Sakatia; Remarquez les ravenales (ou arbres du voyageur au premier plan) et la pirogue ô combien utile ici pour les gens qui vivent de la pêche. Le moteur n'est pas toujours au RDV sur ces frêles esquifs (souvent taillés grossièrement, peu larges) mais très stables en raison des balanciers.
2e photo: Voici une vue d'un des villages de Nosy Sakatia, une petite île habitée qui se trouve dans la baie de Nosy Be.

Nous sommes partis de Nosy Be en pirogue à moteur pour une petite demi-heure de traversée.
En arrivant, nous rencontrons celle qui sera notre hôtesse, Jocelyne pour la journée. Elle nous propose une visite de l'île avec son beau-frère pendant qu'elle s'occupera de notre repas. Au menu, rien que pour vous faire saliver, langouste et civet de z'ourites (poulpes!), sauce de piment et riz au lait de coco. Autant vous le dire tout de suite, de mémoire d'homme (et de femme!) nous n'avons jamais fait un tel festin de roi, dans un tel décor, le long d'une plage magnifique. En plus, nous avons pu longuement discuter de la vie à Madagascar et du quotidien des Malgaches après le repas. Ce fut pour nous une journée extraordinaire à tous points de vue.
Avec le beau-frère de Jocelyne, nous avons fait un tour de l'île par les sommets. Nous avons traversé deux villages où l'on entendait officier des institutrices auprès d'enfants fort sages! Le sentier nous a également mené par la forêt, les rizières (vides en cette saison car il ne pleut guère). Nous avons pu admirer les lendormis (lézards verts), des orchidées, mais hélas pas de rencontre, même fugitive avec le plus petit lézard de Madagascar. Dommage mais c'était très beau quand même.
Nous avons fait un tour dans deux villages propres et bien entretenus sur cette île. Les "douches" en plein air, sont faites en feuille de coco et mettent les villageois à l'abri des regards. Mais cela n'empêche ni précarité ni conditions de vie difficiles pour beaucoup (pas de médecin mais un dispensaire qui bénéficie de missions intermittentes, pas d'eau courante, pas d'électricité, pas de toilettes, si ce n'est les sous-bois ou les limites des plages).
Pour autant, comme tout au long de notre séjour, des gens très souriants, curieux de nous connaître et d'une extrême gentillesse. La palme revient à Jocelyne, qui après nous avoir gratifié d'un excellent repas, nous a, en plus, fait cadeau des nattes tressées en vacoa, sur lesquelles nous nous prélassions après un repas, somme toute très copieux. Que demande le peuple?
Au retour je fredonnais dans ma tête cette chanson des années 80 (mais je ne retrouve plus le nom de la chanteuse!). De mémoire, elle dit: j'ai vu des gens si pauvres qui ne savaient que donner, j'ai vu des gens si riches qui ne savaient plus donner! A méditer sous le ciel de Madagascar ou d'ailleurs.
Le retour s'est fait cette fois-ci sans moteur et nous avons glissé sur l'eau grâce à Eole et notre guide qui nous a ramené à bon port juste devant notre hôtel, le Nosy Be bien nommé, qui soit-dit en passant est une très belle structure touristique!

vendredi 8 juin 2007

Balade à Nosy Kombat











































Le deuxième jour nous avons fait une magnifique balade sur l'île de Nosy Kombat qui se trouve elle-même proche de l'île principale de Nosy Be.
Nous sommes arrivés en pirogue (après une heure de traversée) sur la plage du village principal, à savoir Ampagorina (le a final n'est jamais prononcé en malgache). Les enfants sont toujours pas pour vous accueillir, poser pour la photo,vous demander un bonbon (denrée rare et chère). Ils ne manquent pas d'humour puisqu'ils photographient (ou du moins imitent) le photographe qui les photographie (voir au dessus)!
Le village est couvert véritablement de produits artisanaux revendus par les villageois aux touristes. Les enfants nous accueillent avec des chants de bienvenue tandis que nous traversons le village pour nous diriger vers la réserve naturelle.
Là, autre type de rencontre mais combien haute en couleur également: les lémuriens très peu effarouchés sont au RDV. Et pour cause, nous avions des bananes qui les intéressent fortement. Mâles et femelles n'ont pas le même aspect (sur les photos ci-jointes, le mâle est noir et la femelle de couleur orange-caramel. Nous avons vu également des tortues terrestres énormes ainsi que des "lendormis", sortes de lézard très calmes. Ils peuvent changer de couleur (sont en général verts) mais au gré de leur humeur virent au noir lorsqu'ils sont en colère! Il faudra revoir l'expression vert de colère!
Dans le village femmes, hommes et enfants travaillent à même la véranda et produisent sacs, scupltures, nappes, bref des produits très variés et si peu chers. On se demande même quand on voit le prix dérisoire des nappes brodées -qui demandent trois mois de travail à plusieurs brodeuses- où est le prix de leur travail. En effet, les textiles les plus façonnés ne coûtent guère plus de 60 euros. Les gens sont d'une très grande gentillesse, très souriants et causants, n'hésitant pas à faire entrer nos propres filles dans leur maison qui ont appris le maniement d'une machine à coudre manuelle!
Au détour d'un chemin, on retrouve la plage magnifique où trône toujours une pirogue à balancier. Ici elle n'est en rien luxueuse: taillée grossièrement dans les troncs ou des planches, elles offrent aux familles une source de protéïnes et de revenus car ils vont chercher des poissons et autres langoustes (pêchés grâce à des casiers). Ces derniers sont en général revendus dans les hôtels du littoral et fort appréciés des touristes. Il faut dire que ces produits sont extra-frais et succulents. Avez-vous jamais testé des spaghettis au crabe, mais du vrai avec les pinces et tout, et tout? Je ne vous dis que cela!
A l'occasion, les pirogues (avec moteur!) permettent aussi de faire des courses en extra pour les touristes. Le prix pour les vazahas (les blancs) est toujours le double de celui payé par les Malgaches. Mais bon, ne soyons pas bégueules, c'est franchement peu cher. Ceci étant dit nous sommes rentrés ravis, heureux et fatigués sur Nosy Be dans une mer assez formée. Pas très rassurant même si le piroguier est bon. Il évite soigneusement les vagues venues de travers mais son coéquipier écope beaucoup au fond de la coque. Que d'émotions tout de même!
A bientôt pour une prochaine chronique!