vendredi 22 août 2008

Insolite, vous avez dit insolite?

Photo 1: une maman zèbre et son petit. Savez-vous que les zèbres ont développé deux techniques de survie très originales.?Comme il sont très repérables, à la naissance la maman fait tampon entre son petit et le reste du groupe jusqu'à ce que les autres s'habituent à ses rayures. Et puis surtout on voit très souvent les zèbres en compagnie des girafes. L'intérêt est très direct: la girafe est utilisée comme tour de garde et alerte les zèbres en cas de menace. Fallait y penser!

Photo 2: séance allaitement et épouillage combinés! Qui dit mieux? Ces trois femelles babouins (car un autre bébé était caché sur le ventre de la femelle de gauche) se montraient fort efficaces sur le bord de la route. Elles nous offrirent un spectacle assez croquignole aurait dit Brassens. Mais ce n'était pas gare au gorille! Elles nous ignoraient superbement. Tant mieux car les babouins dans d'autres régions d'Afrique du Sud) sont très chapardeurs. Ils peuvent débarquer dans votre voiture pour participer au pique-nique et deviennent très dangereux en cas de refus!
Photo 3: une girafe à l'allure bien étrange. Non, elle ne ruminait pas de façon spéciale mais après examen attentif, nous avons pu nous rendre compte qu'elle était une "gueule cassée". Victime d'un chauffard ou malformation congénitale? Bien malin qui le dira! En tout cas cela ne l'empêchait nullement de manger de bon appétit.

Photo 4: un début d'attaque de lionne? Non, vous n'y êtes pas du tout. Juste une sieste assassinée par les intrus que nous étions et le félin ne put s'empêcher de bailler de façon gigantesque et impressionnante.

Photo 5: voilà une girafe qui passait tranquillement son chemin, sans s'inquiéter des véhicules, dominant (!) fièrement la situation!

Quelques postures, des têtes bizarres ou des situations cocasses ont souvent retenu notre attention chez nos amis de la savane africaine. Jugez-en plutôt!

jeudi 21 août 2008

où sont passées les gazelles?

Photo 1: l'impala. le plus courant des herbivores et un mets de choix pour grands félins ...et humains. Il faut dire que le parc Kruger en compterait plus de 25000!
Son allure rousse et ses cornes pour les mâles permettent de le repérer très vite. Mais surtout comme il possède trois traits noirs (visibles ici sur l'animal du fond qui nous tourne le dos) sur sa queue et le haut des cuisses de derrière, les Sud-Africains l'ont surnommé le Macdo ou le Wimpy de la savane. En effet, les trois bandes forment un M ou un W selon si l'animal est debout ou couché avec les pattes en l'air! Vous aurez compris par la même que sa chair est très prisée et pas seulement des lions!

Photo 2: le cobe defassa. Allure altière, des cornes baguées et courbées et un derrière qui se distingue par sa bague blanche (le ring disent les rangers), voilà les moyens de repérer ce paisible herbivore, qui se déplace en petit groupe ou en solitaire.

Photo 3: l'énigmatique oréotrague sauteur. Nous l'avons toujours rencontré dans les espaces rocheux surélevés. Telle une sentinelle, il guette tout en nous gratifiant d'une petite tête aux cornes bien dressées et de vrais yeux de biche.

Photo 4: le toujours solitaire raphicère champêtre. Charmant animal en général peu effarouché du moins face à l'humain! Il est très reconnaissable à ses grandes oreilles tachetées de noir à l'intérieur. Celui-ci nous a bien tenu compagnie 5 minutes avant de se sauver brutalement. Il avait dû estimer que la séance photo était trop longue!

Photo 5: voici le grand koudou sous un épineux dont il se régalait jusqu'à ce que l'on arrive. L'animal est assez commun dans la savane africaine mais toujours en petit groupe. Seuls les mâles portent des cornes. Sa couleur oscille entre le gris et le marron mais on le reconnaît bien à ses bandes blanches sur son ventre. Il est très apprécié pour sa viande et, foi de carnivore, elle est bonne. Ce qui a un peu désespéré nos filles qui trouvaient l'animal tellement mignon et les humains fort cruels.

Photo 6: voici le tsessebe qui a la particularité d'avoir des traces noires sur le haut des pattes comme s'il avait été brûlé. Et comme dit le ranger qui nous accompagnait, il a un regard bête, ce qui est assez vrai à y regarder de près!

Après le "big five", voilà les six gazelles. De la plus commune (l'impala) à la plus rare (l'hippotrague noir que vous verrez dans une autre rubrique), nous avons eu une belle brochette de ces charmants petits herbivores. Malheureusement pour elles, elles sont la cible de choix des grands félins et autres carnivores.
Quelquefois très farouches quand ils sont peu nombreux et faisant des bonds immenses lorsqu'ils se sentent menacés. Mais en grand troupeau, ils sont débonnaires et semblent ne pas s'inquiéter de notre présence.

mercredi 20 août 2008

rencontres africaines: les "big five" d'abord

Photo 1: à tout seigneur tout honneur, voici le roi de la jungle ou plutôt le prince de la savane. Eh oui, ce lionceau faisait une sieste bien méritée tout en ouvrant un œil sur les intrus que nous étions. Le reste de la famille (une bonne douzaine avec six petits, deux mères et un lion) dormait et se moquait bien de nous. Mais pour les photos, les touristes tout excités sont priés de ne pas se lever sous peine de perturber le bel ordre et de devenir une proie intéressante. Il faut dire que pisteurs et rangers amènent les curieux vraiment très près des animaux...pour notre plus grand bonheur!
Photo 2: maître léopard dans son arbre perché. Si ce magnifique félin ne tenait aucun fromage comme le corbeau de la célèbre fable, il est en revanche parfaitement capable de hisser sa proie dans l'arbre, histoire de ne pas être importuné par les charognards terrestres à tout le moins (hyènes et autres).

Photo 3: un éléphant qui ne trompe pas énormément. En effet avec celui-ci le message était très clair: "déguerpissez". Il (ou certainement elle) éventait ses oreilles et remuait la trompe de haut en bas pour protéger son groupe composé de petits et d'autres femelles. Comme nous étions très proches, tout au plus à 5-6 mètres, le temps d'un cliché vite en boîte, nous avons décampé, vite fait bien fait. Car s'il est rare qu'un éléphant charge une voiture, nous avons vu des photos extrêmement claires sur ce point!
Photo 4: une maman rhinocéros et son petit. Ce sont des blancs qui mangent de l'herbe et non des feuilles. Mais en fait contrairement à ce que son nom l'indique, le rhinocéros blanc n'est pas blanc mais gris comme son congénère appelé à tort lui aussi noir. Il a juste un museau plus carré lié à son régime alimentaire (il aime les feuilles). Ceux que nous avons rencontré un soir (lors d'un magnifique soleil couchant) étaient à moins de 10 mètres de nous. Là, face à ces animaux on se sent et on se fait tout petits dans un véhicule pour ne pas casser la magie de la rencontre!

Photo 5: le très impressionnant buffle d'Afrique. Voici un grand mâle très placide mais qui de loin observait tout de même son monde. La rencontre avec un troupeau de 300 individus est un moment fort où l'on se dit qu'il vaut mieux être à l'abri dans une automobile plutôt qu'au sol!

Nous venons d'achever un magnifique séjour d'une quinzaine de jours dans le Parc national Kruger en Afrique du Sud et aussi dans une réserve privée. Nous étions partis pour faire un safari photo et bien nous avons été servis. Voici quelques-uns de nos plus beaux clichés. Nous avons rencontré entre autres les "big five", ces gentilles petites bêtes qui , à l'époque où elles étaient chassées (elles sont tranquilles maintenant dans le parc), pouvaient se retourner contre les hommes et tuer avant d'être tués. Il s'agit de l'éléphant, du rhinocéros, du léopard, du lion et du buffle d'Afrique.
Voulez-vous que je vous dise: on ne se lasse jamais de les rencontrer, eux et les autres. Au début on prend tout en photo. Puis petit à petit on devient presque blasé devant un zèbre ou une girafe ou encore un impala. Mais l'attente du bon cliché, d'une nouvelle posture ou de la rencontre à moins de cinq mètres avec un lion, le très secret guépard ou un éléphant qui donne des signes comme quoi on l'embête en étant trop près, provoque quelques frissons et le désir sans cesse renouvelé de saisir des photographies originales.
Bref on s'est régalé comme vous pouvez vous en douter! A votre tour maintenant.

dimanche 10 août 2008

fin du tour du monde

Photo 1: nous et nos souliers nous avons beaucoup voyagé comme dirait Rimbaud. Bien que poussiéreux mais pas un brin fatigués, nous sommes prêts à recommencer. Peut-être pour moins longtemps et pour des destinations moins lointaines (de notre point de vue à la Réunion). Des rêves d'Afrique ou d'Asie nous habitent et nous guident dans nos pas!

Photo 2: le jour de notre retour à domicile, nous avions exactement le même nombre de kilos et de sacs qu'au départ! Un tour de force puisque nous avons fait le tour du monde avec 60 kilos et pas un de plus.
Je ne vous dis pas que nous n'avons pas craqué pour quelques souvenirs, en particulier de très sculptures ramenées des Marquises ou de beaux tissus du Pérou. Mais nous nous sommes arrangés pour faire quelques envois de colis!

Après une longue absence de quelques mois, nous voilà de retour pour vous raconter le retour à la maison qui ne fut pas si laborieux!

Nous avons réintégré nos pénates sans difficultés majeures et même avec un certain plaisir, car comme dit Stendhal, "ce que j'aime dans le voyage, c'est la surprise du retour!"
Jardin fleuri mais indiscipliné comme dans tout jardin tropical en été, remise en état de la maison, confection de petits plats maison qui nous ont tout de même un peu manqué durant ces six mois de vadrouille, bref tous ces petits riens de la vie quotidienne nous ont bien occupés pendant quelques mois.
Je ne dis pas que nous n'avons pas connu quelques instants de nostalgie, surtout en écoutant des musiques qui furent nos compagnons de route. Yannick Noah et sa chanson "Destination ailleurs" qui est devenue pour nous un fétiche (vous aurez compris pourquoi) et quelques autres titres d'un groupe péruvien que nous avions eu la chance de voir à Puno (sur le lac Titicaca) ont entretenu le spleen!
Mais il faut savoir aller de l'avant. Et si nous pensions à de prochaines aventures asiatiques, c'est l'Afrique qui s'est imposée à nous pour ces dernières vacances de juillet 2008.