samedi 26 janvier 2008

galerie de portraits au Viêt-Nam

Photo 1: quel portrait touchant que cette petite fille qui esquisse un sourire quelque part sur un sampan au loin. Curiosité, surprise et timidité pour cette petite "nomade" qui vit avec ses parents sur un bateau.

Photo 2: voici un aperçu de la vie des occupants des bateaux. ils vivent sur le fleuve, achètent au marché de Cai-Rang et vont revendre un peu plus loin. Mais comme on peut le voir, leur vie est loin d'être facile. Voyez le linge mis à sécher, l'eau recueillie dans le fleuve malgré sa couleur peu engageante et une promiscuité certainement difficile à vivre sur le sampan ou entre sampans (l'enfant est d'un autre bateau!).

Photo 3: séance repas en plein air sur le bateau. Toutes ces personnes du marché de Cai-Rang vivent, mangent, dorment, commercent sur le fleuve. C'est un mode de vie qui nous semble si étrange mais pour eux si naturel.

Photo 4: séance rasage-épilage sur un sampan, presque à l'abri des regards. Mais le touriste indiscret veillait avec un zoom qui fait des miracles. Une carrière de paparazzi en vue?

Photo 5: saisi sur le vif dans le marché flottant de Cai-Rang dans le sud du Viêt-Nam, cet homme semblait dubitatif mais pour quelle raison?

lundi 21 janvier 2008

Vendeurs et acheteurs sur le marché de Cai-Rang

Photo 1: marchande de légumes qui vend également du Nuoc Mam commme le montre l'inscription sur le bateau.
Photo 2: la marchande de fleurs qui vend ce jour-là des fleurs de papier, joli nom du bougainviller au Viêt-Nam. Les sampans ont tous d'ailleurs des pots de fleurs malgré un aspect déglingué!
Photo 3: le mini-bar tenu par la mère et ses deux jeunes enfants, qui, comme on peut s'en douter, ne fréquentent guère l'école. Revers de la médaille peu reluisant! Il faut dire que l'école est obligatoire mais...payante dès le primaire au Viêt-Nam et fort chère en plus.
Photo 4: voici la marchande de pain et sandwichs, qui dans sa barque de fortune, trouve une clientèle nombreuse qui aime manger du pain, parallèlement au bon vieux riz!
Photo 5: voici l'épicerie flottante qui permet aux personnes fréquentant le marché flottant de ne pas quitter leur sampan tout en ayant les produits dont ils ont besoin à portée de...bateau!

Après quelques trois heures de route depuis Saigon, nous voilà parvenus à Cai Be, un des bras du Mékong supérieur. Tout de suite, nous sommes pris en charge par la charmante Tanh, guide du bateau le Bassac 2, qui nous emmène visiter un centre artisanal, où nous avons notamment découvert la technique du riz soufflé.
Nous traversons ensuite le canal Cho-Lac puis la rivière Mang Thit et le canal Nicolai (du nom d'un gouverneur de l'Indochine) pour jeter l'ancre la nuit venue à hauteur de Tra On. L'atmosphère est magique, à une nuance près: de temps en temps la nuit, des bruits de moteur poussif nous tireront de notre sommeil. Mais bon ce sont les charmes du voyage!
Et puis le lendemain matin après un petit déjeuner franco-vietnamien (viennoiseries et soupe), le moment tant attendu, nous découvrons tôt le matin le marché de Cai-Rang. celui-ci est le plus grand de la région et il met en contact les paysans de la région qui livrent fruits et légumes (ananas, oignons, choux, tomates, etc...) à des grossistes qui achètent le tout et vont les revendre au détail dans d'autres secteurs.
Par ailleurs de nombreux petits marchands vendent qui, du carburant, des sandwichs.
C'est également dans le marché de Cai-Rang que mini-bar et épicerie viennent au client sur l'eau.

samedi 19 janvier 2008

Insolites du côté du sud du Viêt-Nam 2e série

Photo 1: sur le bras inférieur du Mékong, dans le delta, cette maison flottante est à vendre, comme on l'indique l'inscription sur la façade.
La vue est imprenable non? Un peu humide peut-être! Mais le prix est négociable. Le bateau est-il offert avec les gilets de sauvetage?

Photo 2: ce breuvage "serpentin" est prévue pour remédier à la virilité défaillante de ces messieurs. Je ne sais pas pour vous gente masculine, mais si Eve s'est laissée tenter par le serpent dans les temps bibliques, cette boisson n'inspire guère les Eve modernes!

Photo 3: une mise en abîme (et doublement si cela se termine en divorce!) dans l'hôtel Continental à Saigon.

L'institution du mariage a l'air de bien se porter au Viêt-Nam surtout durant la période qui précède le nouvel an lunaire. On se marie beaucoup (trois mariages par jour dans l'hôtel dont deux visibles sur l'image). On se prend beaucoup en photo, devant sa photo et nous avons donc pris en photo le photographe en train de prendre en photo les mariés devant leur photo. Qui dit mieux? Qui sait si nous n'avons pas été pris en photo ce jour-là.

Photo 4: ceci est la plaque mortuaire d'un cochon!
A l'arrière d'une pagode bouddhiste dans le delta du Mékong, une particularité génétique a fait que ces animaux (ils sont plusieurs) ont cinq orteils au lieu de quatre. Ils sont donc respectés pour cela. A cet effet, ils vivent de leur belle vie en toute quiétude et ont droit à une sépulture plus que décente sans jamais être passé par le stade du rôti!



Photo 5 : affiche du film de Jean-Jacques Annaud dédicacée par le réalisateur lui-même ! Elle se trouve dans une étrange maison qui a appartenu à un riche chinois du delta du Mékong. Un meuble de cette demeure a servi pour une scène de fumerie d’opium.

Photo 6 : si vous ne venez pas aux jeux de hasard, ce sont eux qui vont venir à vous !

Sur le marché flottant de Cai-Rang, un vendeur de billets de loterie cherche le client parmi les paysans et grossistes présents.

Insolites du côté du sud du Viêt-Nam

Photo 1: dans les rues de Saigon, une scène pas si rare. Et encore là, il s'agit d'un adulte avec trois enfants. Mais on peut croiser aussi deux adultes et deux enfants, quand ce n'est pas quatre adultes. A avoir des complexes question poids et finesse corporelle quand on est Occidental!

Photo 2: Ne se croirait-on pas dans le film de J.-J. Annaud, "L'amant"? Entre tradition et modernité, mon coeur balance car pour ces jeunes lycéennes, leur uniforme semble bien peu pratique par la couleur et la forme (la tunique peut être prise dans la chaîne du vélo). Mais quel charme, quelle élégance, quelle tenue!"Vous êtes si jolies quand vous passez le soir à l'angle de ma rue" aurait pu chanter Maxime le Forestier à ces belles Vietnamiennes!
Photo 3: vipères d'élevage vendus dans un marché pour soigner...les rhumastismes, selon les méthodes de la pharmacopée traditionnelle asiatique. Le traitement est -selon notre guide- très efficace, encore faut-il arriver à manier le médicament avec précaution. Frissons garantis en tout cas!

Photo 4: une jeune charcutière et son produit. Il n'est pas rare de voir les marchandes d'utiliser l'étal comme siège. On frémit pour l'hygiène!

Photo 5: c'est à se demander pourquoi ce sens est interdit! Palais sensibles s'abstenir...

Photo 6: sur le pont de Can-Tho, on y bosse, on y bosse. Enfin on s'y repose aussi car la petite cabane faite de bric et de broc abrite un hamac où nous avons deviné une silhouette fatiguée sans compter le deuxième pont ultra-léger sur lequel est passé un piéton qui n'avait pas peur du vide!

Photo 7: un bref (et charmant) instant saisi dans le marché de Can-Tho dans le delta du Mékong. Vélos et motos ne sont pas rares dans les allées des marchés et encore moins dans les rues de Saigon. La ville compte paraît-il huit millions d'habitants et deux millions de motocyclettes. On doit être largement au-dessus du chiffre pour ce qui est des deux-roues! Car être piéton à Saigon consiste à risquer sa vie à chaque instant face au flot incessant et indiscipliné des personnes motorisées. Etre piéton c'est être un aléa ou un risque négligeable aux yeux des motocyclistes qui font toujours semblant de ne pas vous voir!

La vie est un long fleuve (pas) tranquille dans le Mékong

Photo 1: la photo est garantie sans filtre! C'est vous dire la beauté des nuits sur le Mékong! Nuits (d'Indo) Chine, nuits câlines, nuits d'amour sans oublier la petite Tonkinoise comme le disent les chansons d'une époque certaine et heureusement révolue!

Photo 2: le Bassac, nom d'un bateau de croisière qui navigue sur le Mékong inférieur et qui permet de découvrir le célèbre marché flottant de Cai-Rang.
Bonne cuisine, des guides et un personnel aux petits soins, de belles cabines tout en bois avec tout le confort vous offrent un dépaysement garanti! Un moment réellement très fort. Bon, je vous garantis que je n'ai rien touché du propriétaire du bateau!

Photo 3: maison traditionnelle faite de palmes d'eau et de bois dans un village du delta du Mékong. La vie semble dure dans cette région où l'eau est omniprésente et assez oppressante. Mais elle est aussi source de vie et offre aux habitants des récoltes abondantes, des fruits innombrables, des vergers et des champs magnifiques. La population y mange à sa faim et la plupart des constructions sont en dur. Restent les Washington City (?) ou WC, bref des latrines qui donnent toujours sur une zone inondée. Surprenantes!
Photo 4: les célèbres sampans, gros navires qui remontent les inombrables bras du Mékong. La légende veut que les yeux à l'avant du bateau soient là pour chasser les crocodiles que l'on pouvait y trouver auparavant. Mais rassurez-vous, il n'en reste pas un seul vu la très grande densité humaine dans cette région.

Photo 5: le fleuve et ses nombreux bras (neuf qui se jettent dans la mer de Chine), sans compter les rivières, canaux (creusés par les populations) et arroyos (petits cours d'eau) constituent une artère vitale pour toutes les activités et notamment le commerce. D'ailleurs les routes et ponts restent rares. On rencontre donc dans cette zone toutes sortes d'embarcation.

Photo 6: un exemple d'habitation au bord du Mékong. Elles sont installées sur des pilotis de palétuviers, faites en matériaux légers. Des conditions de vie assez ardues avec notamment de l'eau du fleuve qui est utilisée pour tous les besoins. Il n'est pas rare dans ces lieux de voir une personne se pencher pour remplir un seau et s'asperger avec une eau dont la couleur ferait frémir plus d'un Occidental!

mercredi 16 janvier 2008

le riz dans tous ses états (ou étals!) au Vietnam

Photo 1: "les pieds dans l'eau et la tête au soleil". Le riz est une plante exigeante mais elle récompense le travail ardu des paysans. Il faut 1.préparer le terrain en le retournant; 2. semer dans des surfaces planes et inondées qui sont limitées par des diguettes qui retiennent l'eau;3. repiquer (dans certaines régions moins propices comme au nord du Vietnam); 4. désherber; 5. récolter
Le riz présente deux gros avantages: il permet de nourrir beaucoup de gens et il offre au moins deux récoltes par an (voire trois).
Photo 2: dans les marchés, le riz est un des rares produits dont le prix soit affiché! Il se décline en variétés nombreuses: riz long grain, riz gluant plutôt pour faire des friandises salées ou sucrées. Il peut être national (moins cher) ou provenir de pays étrangers, nature ou au jasmin. Il coûte aux alentours d'un quart d'euro.

Photo 3: sur les marchés ou sur les bords de route, le riz se présente sous toutes les formes: vermicelle sec ou frais prêt à être utilisé dans les soupes ou les rouleaux de printemps, galette séchée blanche qui va s'enrouler autour d'autres ingrédients dans les nems ou encore galette de couleur rouge mélangée à du piment et de la crevette, galette "à trous" absolument délicieuse. Les déclinaisons sont innombrables!

Photo 4: voici la technique de fabrication de la galette de riz. On mélange de la farine de riz avec de l'eau, puis on étale cette préparation sur une "plaque" faite de tissu. On laisse cuire peu de temps en recouvrant. Enfin à l'aide d'un rouleau recouvert d'un tissu humide, on récupère la galette cuite qui est déposée sur une plaquette faite de bambou (voir photo suivante).

Photo 5: sur les bords du Mékong, des plateaux de bambou portent pendant deux heures les galettes de riz qui sèchent. Elles seront alors prêtes à la consommation, roulées en nems ou rouleaux de printemps.

Photo 6: un produit fini à base de riz puisque l'enveloppe extérieure du pâté impérial (appelé aussi nem) est faite d'une galette de riz, dont vous avez vu le secret de fabrication sur les deux images précédentes. Mais celui-ci présente une originalité: la pâte de riz est déposée sur la "plaque de cuisson" grâce à une bouteille percée par laquelle s'écoule le liquide, ce qui donne un effet de filament à la pâte après cuisson.

Savez-vous qu'au Viêt-Nam, demander à quelqu'un s'il va bien équivaut à lui demander s'il a bien mangé du riz?
De même le verbe manger peut se traduire par manger du riz!
C'est dire l'importance du riz au Viêt-Nam et de façon générale dans toute l'Asie. Les Vietnamiens ont développé des trésors d'ingéniosité pour créer des recettes à base de riz. La céréale salée ou sucrée est présente du début jusqu'à la fin du repas.
Pour notre part, nous connaissions le riz blanc cuit à la vapeur, le vermicelle de riz, la galette blanche de riz qu'on enroule autour d'un nem ou d'un rouleau de printemps. Mais nous avons découvert avec beaucoup de fascination le riz gluant sucré ou salé mangé en friandise lors d'un en-cas, la galette faite de filaments (à la façon de Hué) de riz qui entoure un autre type de nem, le riz soufflé au coco et caramel et puis la plus surprenante mais non moins délicieuse boule de riz gluant croquant au dehors et collant à l'intérieur. Un chef-d'oeuvre à regarder et à savourer.
Malgré quelques mystères que nous avons percés sur les procédés de fabrication et les plats à base de riz, nous savons maintenant que nous ne savons rien (et ce malgré quelques cours!) et que le raffinement asiatique en matière de cuisine n'est pas qu'un mythe!
Enfin, inutile de vous le dire pour nous aussi, manger consiste à dire que nous avons mangé du riz, en bons Réunionnais qui se respectent. Chassez le naturel, il revient au galop!

lundi 14 janvier 2008

Il n'y a pas de sot métier à Ho Chi Minh-ville

Photo 1: le commerce dans sa plus simple expression. Le fond de commerce ici se résume à trois petites chaises, quelques timbales en plastique et du café vendu à même la rue.
La scène cocasse porte le doux nom de "café grenouille". Avez-vous deviné pourquoi? Eh bien les clients sont assis comme des grenouilles pour boire leur café.

Photo 2: un livreur sur son vélo transformé qui permet de se glisser à peu près n'importe où. Le même véhicule un peu transformé devient un cyclo-pousse avec siège permettant de transporter des passagers!

Photo 3: non ce ne sont pas des toques de chef ni du coco que ce marchand vous propose! Il est uniquement revendeur d'eau de coco (garanti super fraîche dit-il à chaque passant) et d'eau en bouteille. Celle-ci est garantie aussi car comme on peut le voir sur la glacière, il ne faut pas acheter la bouteille si le bouchon n'est pas scellé!

Photo 4: dans le quartier de Cholon (le quartier chinois de Saigon), on coupe, on taille dans ces magasins de tissus fortement spécialisés qui vendent en gros à des tailleurs spécialisés. (remarquer ici les tissus "panthère" alors que celui d'à côté vend de la soie dans laquelle on taille les ao dai (costumes féminins traditionnels).

Photo 5: marchandes ambulantes qui transportent leur marchandise grâce à une palanche. Il s'agit d'une longue tige de bambou relié à deux plateaux, souvent très lourds. Pour autant, elles ne perdent pas le sourire.
Remarquer à côté une personne handicapée. Le Vietnam en compte beaucoup, notamment à cause des malformations liées à l'agent orange (un produit toxique défoliant) déversé par tonnes par les Américains durant la guerre du Vietnam. Bien sûr ces derniers ne reconnaissent absolument pas leurs responsabilités!
Photo 6: les marchandes de fruits au marché principal du centre-ville de Saigon. Elles coupent durians (à l'odeur très forte) et fruits du jacquier, installent sur les étals et négocient les prix avec les clients.

Ho Chi Minh-ville (ancienne Saigon mais toujours appelée comme cela par ses habitants) est une ville grouillante de 8 millions de personnes. Un incessant ballet de motocyclettes (apparemment la cité en compterait deux millions) et peu de voitures s'exécute presque 24/24 h. Dans ce décor bruyant mais riche en couleurs, de nombreux marchands sont présents. A même la rue ou dans des magasins plus classiques, une cohorte humaine énorme tente d'assurer sa survie dans un pays où le salaire moyen n'est que de 150 $US.

jeudi 3 janvier 2008

Lifou, la grande des îles Loyauté

Photo 1: la falaise de Djokin choisie souvent comme symbole des îles Loyauté. Elle est bordée par une chefferie (avec une grande case de chef) qui donne encore plus de majesté au site. Avec ses deux voisines, Mare et Uvea, Lifou se trouve au bord de la plaque tectonique indo-australienne. Elle subit une surrection (élevation) qui fait apparaître de belles falaises calcaires. Ceci ne l'empêche pas, par ailleurs, de posséder de très belles plages.

Photo 2: enfants des îles Loyauté, venus en visite scolaire sur un site et trop fiers de poser pour nous!

Photo 3: la plage de Luengoni, réputée -selon les guides touristiques- être la plus belle de Lifou et de toutes les Loyautés même. Mais bon à quoi bon tous ces classements, tout est affaire de goût!

Photo 4: case traditionnelle de Lifou. Contrairement aux cases de la Grande Terre, celles des îles Loyauté sont entièrement faites de paille et de fibres de cocotiers, le tout est soutenu par une charpente en bois et un poteau central et assemblé (cousu) avec une aiguille géante, le djiido. Il faut aussi fréquemment renouveler le matériau, dont on éloigne les insectes en faisant fréquemment du feu à l'intérieur.
Bien sûr, à côté de la case traditionnelle, existe maintenant une case plus moderne à côté (tôle ou béton mélangé à du bois).
Photo 5: un chambranle de case de chef sur Lifou. Les chambranles sont les pièces de bois qui bordent la porte. Elles représentent les figures des ancêtres et protègent non seulement le propriétaire de la case (ici un peti chef) mais également toute la tribu. Les cases traditionnelles des îles Loyauté ne comportent pas de flèche faîtière (comme sur la grande terre), poteau du milieu qui se prolonge à l'extérieur et qui, sculpté, représente là aussi l'ancêtre tutélaire et le totem de la tribu.

Photo 6: la plage de Peng, à l'eau si transparente que les coraux fixés dans ce lieu se voient depuis les blocs rocheux qui surplombent la plage. La forêt qui longe la plage est aussi très belle.

à l'est (de la Nouvelle-Calédonie) du nouveau

Photo 1: la poule de Hienghène, curiosité géologique immense posée sur l'océan. Toute la région et notamment le village de Lindéralique abrite des formations de roches, les unes plus découpées que les autres et très belles.

Photo 2: une petite plage privée non loin de Hienghène. L'habitat très dispersé offre aux populations des zones de pêche, de baignade, de lavage (linge lavé dans la rivière) sans oublier les cultures vivrières traditionnelles qui ne sont jamais très loin. Bref, tout un mode de vie assez bien préservé jusqu'à nos jours. Pour combien de temps encore?

photo 3: on se sent loin de tout-mais avec grand plaisir- lors du passage du fleuve la Ouaième. Pas de pont ici, mais un bac, un passeur et deux moteurs bruyants. On ne se baigne pas dans ce cours d'eau réputé pour abriter un monstre marin...que l'on a jamais vu. Non pas le Loch mais un requin énorme!

Photo 4: insolite ô combien! Ces tombes des ancêtres que l'on trouve le long de la côte est de la Nouvelle-Calédonie, se trouvent...dans les jardins, non loin des poules et des champs d'igname.

Photo 5: dans ce soin du nord-est de la Nouvelle-Calédonie, la population préserve un mode de vie traditionnel fait de cultures vivrières et de pêche.
Ici un champ d'ignames (féculent noble par excellence pour les Kanak) à gauche, de taros à droite.

Photo 6: sur la côte Est de la Nouvelle-Calédonie, au nord de Hienghène, la cascade de Tao se jette dans l'océan. Elle est alimentée par les pluies abondantes dans cette région d'autant plus que l'on se trouve ici proche des plus hauts sommets de l'île, notamment le Mont Panié qui culmine à plus de 1600 m d'altitude.

Voici quelques images de l'est de la Nouvelle-Calédonie et notamment de la région de Hienghène qui présente des curiosités géologiques remarquables! Voyez plutôt.