lundi 27 août 2007

promenades anglaises (2)

Le long de la plage de galets de Lyme Regis, alignement hétéroclite de façades non moins charmantes.

Un cottage de rêve dans le village historique de Corfe Castle
. L'ensemble doit valoir quelques centaines de milliers de livres, voire des 1 à 2 millions de livres. Rêvez quand même: cela fait la coquette somme de 3 millions d'euros. Dire que l'immobilier est cher dans cette "sunbelt" anglaise est un doux euphémisme!

Le bassin japonais et son pont (que l'on ne voit pas ici) du jardin d'Exbury (dans la New Forest).
Abbatiale de Sherborne, charmant peit village éloigné d'une trentaine de miles du littoral du Dorset. Le plafond du XVe siècle, est en forme de "branches de palmiers" et le village autour est tout aussi beau.

Vous avez pu voir notre première chronique anglaise. Ce n'est pas fini. Plusieurs balades nous ont également conduit dans la New Forest (Hampshire) qui, comme son nom ne l'indique pas, est très ancienne, puisque Guillaume le Conquérant en personne aimait y chasser. Pour notre part, nous nous sommes contentés de chasser les images, en particulier dans le beau jardin d' Exbury, qui appartient à la branche anglaise des Rotschild. Imaginez 10 hectares que vous pouvez fouler de vos pieds de manant pendant une journée pour la modique somme de 5 livres. Très beau même si au printemps, cela doit être très spectaculaire avec les magnolias et autres rhododendrons en fleur.
Les cottages et autres demeures charmantes du côté de Corfe Castle (non loin de Bournemouth) valent également le déplacement. Le château du même nom (ou plutôt une ruine) est aussi très romantique (comme sur les gravures du XIXe siècle) mais recouvert d'une bâche de restauration, la photo était moins que bonne. Nous l'avons donc éliminée au profit de vues plus esthétiques, comme celle de la magnifique abbatiale de Sherborne.
Malgré tous ces coins magnifiques de la trop vieille Angleterre comme dirait Laurent Voulzy, nous avons été très surpris pour ne pas dire choqués par la mal-bouffe et ses conséquences sociales et médicales dans ce pays. Il faut dire que pour une bourse un peu plate, il vaut mieux pour caler sa faim, manger un "fish and chips" peu digeste, très calorique mais bon marché (aux alentours de 2 livres soit plus de 3 euros) qu'une salade maigrichonne, qui coûte la modique somme de 8 livres... soit plus 12 euros.
Résultat très attristant et a priori peu surprenant: nous n'avons jamais vu autant d'obèses sévères (quelquefois des familles entières) au mètre carré. Nul doute également que les différences sociales s'ajoutent à ce phénomène: en d'autres termes il nous a semble que le pourcentage d'obèses est certainement plus élevé chez les pauvres que chez les nantis. Paradoxe de nos sociétés modernes dans les pays riches du moins: le pauvre se voit à son surpoids! Sur ce, bon appétit. La suite de nos aventures, cette fois-ci amstellodamoises (si je l'ai lu!) bientôt, mais seulement si vous êtes sages et n'abusez pas de "sex, drugs and rock'n roll".

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