lundi 12 novembre 2007

Incursion rapide en Argentine

Photo 1: à peine descendus du Via Australis, tellement nous y avions pris goût, nous étions déjà prêts à appareiller pour l'Antarctique qui mouillait dans la baie d'Ushuaïa.
Mais ils n'ont pas voulu des marins d'eau douce que nous sommes, malgré notre beau diplôme qui signale que nous avons survécu au Cap Horn.

Photo 2: cette image murale se trouve dans une rue d'Ushuaïa, en Argentine. Cette fresque nous révèle que l'Argentine, comme tant d'autres pays, a tenté de se débarrasser de ses délinquants en les envoyant bien loin! Ce sont donc des bagnards qui sont largement à l'origine du peuplement dans ce coin de l'Argentine. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je crois que s'il faut choisir entre la Nouvelle-Calédonie et Ushuaïa comme bagne, je prends la 1ere solution.
Photo 3: un détail du glacier Périto Moreno. On peut voir que le glacier prend des teintes bleues malgré le temps pourri que nous avions ce jour-là. Savez-vous pourquoi ce bleu si intense et si beau?
Et bien plus la glace est ancienne et compressée par le poids de l'ensemble, moins il contient de bulles d'air et la seule couleur qui arrive à passer dans la glace c'est le bleu.
Pour le gris du ciel, nul besoin d'explication! Mais nous avons fait avec, de façon stoïque. Imaginez si tous les touristes avaient tout le temps du beau temps (ce qui fut notre cas jusqu'à notre arrivée dans le sud du Chili et de l'Argentine), bientôt il n'y aurait plus de glacier. On se console comme on peut!
Photo 4: un autre aspect du Périto Moreno, un des glaciers du Parc National Los Glaciares d'Argentine. Contrairement à beaucoup de glaciers dans le monde, celui-ci avance tous les jours. Il est absolument énorme: plus de 5 km de large, 60 m de haut et la fonte des glaces de ce glacier (et de plusieurs autres dans la zone), alimente un lac qui est le deuxième de l'Amérique du Sud, à savoir le lac Argentino, soit une superficie de 1600 km 2. PS: le petit bonhomme en bas de l'image vous donne une idée des proportions du phénomène naturel.

Même si nous avons passé peu de jours en Argentine, nous avons eu l'occasion une fois de plus d'apprécier la nature dans toute sa splendeur. Imaginez: malgré le mauvais temps, pouvoir observer et entendre un glacier bleu et immense, comme nous n'en n'avions pas encore vu. Pourtant les mêmes phénomènes sont déjà remarquables au Canada et en Nouvelle-Zélande. Mais là, si vous me permettez l'expression, c'est puissance 10. Ce n'est pas tous les jours que l'on face à soi un monstre majesteux de 6km de large et de 60 m de haut, vivant et même en pleine forme. En effet, de temps en temps, un bloc de glace se détache de la paroi, claquant comme un coup de fusil et soulevant des germes immenses d'eau.
Et pourtant nous étions à ce moment-là à plus de 3 km de la zone d'impact. J'imagine l'émotion des gens qui se trouvaient en bateau face à la zone qui s'est détachée de l'ensemble.

1 commentaire:

lulu a dit…

Il parait qu'à Mexico et dans tout le méxique, il y a 2 façons de boire la tékilla!!
cul-sec!! ou en la sirotant!!
à vous de choisir, sinon gare à la bibine,
NB:après des semaines de visite sur votre site je viens enfin de découvrir que j'avais la possibilité de laisser des message alors entre 2 rv. eh oui y des gens qui travaillent et d'autres qui les font "languire".

biz à vous lulu