dimanche 4 novembre 2007

Aux confins du monde en Patagonie

Photo 1 : Dans le parc Torres del Paine, un puma aperçu en train de chasser autour d’un plan d’eau.


Photo 2 : Les trois tours qui ont donné leur nom au parc national Torres Del Paine avec au premier plan la laguna Amarga (amère en espagnol mais en réalité un lac salé).



Photo 3 : Le tatou, étrange animal à l’allure préhistorique que nous avons eu la chance de voir.

Photo 4 : le lac Nordenskjöld avec les fleurs rouges du neneo macho et à l’arrière-plan les Los Cuernos (les cornes) avec deux types de roches et donc deux couleurs différentes.


Photo 5 : le glacier Grey (vue partielle) qui recule quelque peu comme tant de glaciers dans le monde. Mais le recul est moins important dans l’hémisphère sud et certains progressent même comme le Perito Moreno en Argentine.

Photo 6 : Le guanaco, de la famille des camélidés. Au contraire du vicuña, il vit à faible altitude.
Le mâle vit entouré de son harem et chasse les jeunes quand ils deviennent adultes.


Photo 7 : le ñandu qui, à bien des égards, fait penser à une autruche.

Après l’île de Chiloé au centre du Chili, nous voici parvenus presque complètement au sud du Chili continental, à plus de 52° degrés de latitude sud. La ville de Punta Arenas qui se trouve dans le détroit de Magellan, ne présente aucun charme particulier, si ce n’est le vent et la pluie très froide. Le vent est tellement violent que certains jours on met des cordes au croisement des rues pour que les gens puissent traverser sans être emportés par le dieu Eole.
Après une nuit de repos, nous partons vers le parc Torres del Paine au fin fond de la Patagonie chilienne en compagnie de notre guide, Lucie. L’endroit est célèbre pour ses sommets granitiques acérés, ses glaciers, ses lacs et ses nombreux animaux sauvages.
A peine arrivés voilà que nous apercevons un tatou sur le bord de la route! Cela est très rare car c’est un animal nocturne. On dirait un mélange de cochon, avec une cuirasse comme s’il allait à la guerre et une queue de rat ! Plutôt bizarre. On trouve aussi beaucoup de guanacos (un des camélidés sauvages de l’Amérique du Sud, (mais plus grand que le vicuña) et des moutons qui paissent dans des estancias privées. La principale économie de cette région est d’ailleurs l’élevage suivi du tourisme. D’autres animaux circulent plus ou moins dans Torres Del Paine : le « huemul » mélange de de chevreuil et de cerf. Cette espèce est en danger dans cette zone de la Patagonie. On peut aussi apercevoir des putois.
L’autre animal que nous espérions voir est le puma. Mais il est très sauvage et il est très rare d’en croiser un. Il se nourrit de bébés guanacos, de lièvres ou d’autres animaux du même genre. Les femelles ont des bébés au printemps et le plus souvent elle n’en a pas plus de 2. Et pourtant un soir, le miracle s’est produit ! En rentrant du glacier Grey, à hauteur d’une lagune, voila que l’on aperçoit un puma solitaire en train de chasser ! La rencontre a été très brève mais si intense. D’ailleurs nous n’en sommes toujours pas remis car plusieurs personnes qui travaillent dans ce parc depuis plusieurs années ne l’ont jamais rencontré de près comme de loin. En quittant le parc trois jours plus tard nous nous disions que nous avions bien de la chance d’autant que nous avons fait une très belle balade d’une journée à cheval.

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