mercredi 5 septembre 2007

Bienvenue chez les fous... de Bassan

Gros plan sur une magnifique tête de fou de Bassan. Celui là était un peu égaré ; il était dans notre point d'observation. Il paraît qu'il ne faut pas trop s'approcher d'eux car ils peuvent devenir agressifs comme tout animal qui se sent agressé.
Voici le charmant "petit" poussin...(enfin, un peu laid quand même)... qui quémande à manger. Ce dernier s'envolera à la fin de l'été d'abord dans un groupe de quinze puis il continuera son voyage en solitaire jusqu'au golfe du Mexique.
Et plus tard, il reviendra nicher au lieu de sa naissance pour se reproduire.
Ci-dessus, voici un fou de Bassan en plein vol. Cet oiseau plonge pour récupérer du poisson qu'il ramène ensuite à son petit.
A l'abordage sur l'îlot Bonaventure situé en Gaspésie, à l'extrême est du Québec, au Canada! Et double ration de rhum pour ceux qui nous ramèneront de belles prises. Et là sur la photo ci-dessus vous voyez l'entrée du parc national. Non rassurez-vous tout ce qu'on a ramené ce sont de belles photos d'oiseaux...et on n'a pas bu de rhum on a juste eu comme récompense le fait d'écrire le blog.
Voici une rencontre et une balade dont on se souviendra longtemps . Comme vous pouvez le voir, d'un côté les falaises abruptes de cet îlot abritent une colonie très importante de fous de Bassan, mais également des phoques, etc...
Et sur la photo ci-dessus, c'est un couple qui pratique le bichonnage. C'est un geste affectueux qui consiste à chatouiller le cou de son conjoint. Mais quand le mâle atterrit il mord la femelle: c'est une entreprise de séduction paraît-il! A ce moment-là on peut savoir qui est le mâle ou la femelle car sinon ils sont identiques.

Voici donc quelques images ramenées du parc national de l'îlot Bonaventure. L'île, après avoir été occupée et largement exploitée au XIXe siècle (entreprise Le Boutillier spécialisée dans la pêche à la morue dont on voit les vestiges des installations en accostant), est redevenue un havre pour les animaux sauvages. Et tant mieux! Elle abrite également une forêt boréale composée surtout d'épinettes et de sapins, quelques rares espèces d'orchidée et des "plantes" qui ne produisent pas de chlorophylle. Riche rencontre dans ces lieux d'autant qu'une guide francophone nous a fait la visite. Ceci ne gâche rien.


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