vendredi 26 octobre 2007

De volcan en geyser, sur l'altiplano chilien

Photo 1: la lagune au pied du volcan Miscanti (plus de 5000 m d’altitude) au bleu scintillant et absolument irréel tellement c’est beau !
Photo 2: le renard du désert appelé zorro en espagnol. Plutôt drôle non. Jamais durant notre parcours nous n’avons été aussi près d’un animal « sauvage » qui avait autant « envie » d’être apprivoisé.

Photo 3 : les geysers du Tatio au pied du volcan du même nom. Ils sont les plus hauts du monde, à plus de 4300 m d’altitude. En fait tout un champ de geysers etait visible mais ici nous avons photographie un seul avec le volcan a l'arriere-plan. On peut aussi observer de simples fumerolles. Mais le tout s'arrete a 8 heures du matin.


Photo 4: bien occupés dans leur nid, un couple de Tagua Cornuda.



Photo 5: joli couple d’oiseaux en pleine peche. Leur nom scientifique est Guallata Andina.




Photo 6: dans une lagune sur la route du retour des geysers, un vizcacha, un lapin à la drôle de queue, bien longue et en tire-bouchon.





Photo 7: nous ne résistons pas au plaisir de vous montrer encore une fois des flamands roses, d’autant que deux espèces apparaissent ici. Ceux qui ont la queue noire sont les flamands andins et ceux qui ne sont que roses et blancs sont les flamands du Chili.
A Atacama, l’impression d’un espace désertique est vite corrigée, lorsque l’on se rend sur l’Altiplano pour voir les volcans Miscanti et Miniques au pied desquels s’étendent des « Lagunas »(en réalité des petits lacs de montagnes) au bleu si intense qu’il en paraît irréel.
Au risque de se répéter l’endroit est vraiment magique et grandiose. L’herbe appelée « Ichu » prend ici une teinte jaune brillant, les volcans quelque peu enneigés se reflètent dans des lacs miroirs. Lorsque l’on a franchi une crête et que l’on s’approche de l’eau, oiseaux et « vicunas » (vigogne) sont au rendez-vous, tout en étant assez farouches.
Puis au détour d’un virage, le moment est intense : un renard du désert se tient à deux ou trois mètres de la voiture, nous observe, prêt à se sauver au moindre mouvement que l’on ferait.
Alors nous prolongeons l’instant. Mais comme dans la rencontre du petit prince avec le renard dans le très beau récit de Saint-Exupéry, il ne demande qu’à être apprivoisé. Enfin plus exactement il guette toute nourriture qu’on lui donnerait. Sagement, nous repartirons sans céder car donner à manger à ces animaux sauvages ce serait les condamner à court terme puisqu’ils perdraient leurs capacités de chasseurs.
Le lendemain, réveil difficile à quatre heures du matin pour arriver deux heures plus tard aux geysers du Tatio, non sans avoir auparavant goûté au charme d’une piste (de 100 kilomètres) cahotante pour ne pas dire chaotique tant nous avons été secoués. Pour mieux observer les fumerolles et geysers très réservés, il faut respecter ce rendez-vous très matinal car ces phénomènes naturels se réveillent chaque matin et ils se rendorment jusqu‘au lendemain même heure. Beaucoup de gens présents sur les lieux sont imprudents car ils se mettent presque dans les geysers pour immortaliser l’instant. Mais après leur départ, vers huit heures, même si l’activité des geysers a diminué cela devient très beau.
Le rideau s’abaisse vers huit heures 30. Nous redescendons tout doucement. Mais en route un autre spectacle naturel nous attend. Une toute petite lagune perdue au milieu de nulle part, ou plutôt au pied d’un énième volcan, concentre une activité animal intense. Canards, oiseaux, lapins plutôt originaux à la queue en tire-bouchon, flamands roses (le chilien et l’andin) sont au RDV. On ne se lasse jamais de les voir et de les photographier.

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