mardi 30 octobre 2007

vie et survie humaine dans le désert d'Atacama

Photo 1: la jolie place centrale de San Pedro d'Atacama et son église. Celle-ci est constituée de murs en adobe (mélange de terre et de paille séchée puis le tout est recouvert de peinture). La charpente est faite en bois de cactus de la région et d'adobe. Résultat: un bâtiment frais tout à fait adapté aux températures du désert.




Photo 2: dans les rues poussiéreuses de San Pedro, le tourisme fournit des revenus à une grande partie des habitants. Parmi ces derniers, un chef français avec qui nous avons taillé une bavette! C'est le cas de le dire.






Photo 3: malgré le vide apparent de ce cliché, le désert d'Atacama abrite des trésors très recherchés. On devine une mine au loin! Le Chili exporte ainsi du minerai de cuivre qui fait de lui un des rares pays au niveau de vie assez élevé par rapport à ses voisins péruvien ou bolivien. Mais la structure des échanges commerciaux traduit la dépendance du pays à l'égard des pays développés qui achètent minerais, phosphates, etc.



Photo 4: A Toconoa, à la sortie du village, une maison quelque peu isolée faite de bric-à-brac, du moins en apparence, semble tout de même accueillante avec son jardin et ses arbres alimentés par l'eau d'un canyon tout proche. Une petite oasis familiale qui offre une fraîcheur relative. Mais attention aux idées reçues, le désert peu aussi être très froid la nuit lorsque les températures descendent en dessous de 0°c.



Photo 5: A Socaire, tout petit village situé à plus de 100 km de San Pedro, vue sur l'église du village, faite en adobe et dont le toit est constitué de bois de cactus. Les champs aux alentours rares mais essentiels, sont faits de plantation de quinoa ("le riz des Incas") qui reçoivent tout de même de l'eau transportées de très loin depuis les montagnes.




Photo 6: dans le désert d'Atacama, une propriété agricole, réduite à peu de choses en apparence. Mais animaux et terrasses agricoles irriguées ou sèches sont quelquefois bien cachés dans le creux des vallées comme sur ce cliché.


A San Pedro d'Atacama et ses alentours, les humains têtus, ont depuis longtemps survécu. Les Chinchorros sont ainsi très connus comme les premiers à avoir transformé leurs morts en momies et ce, bien avant les Egyptiens. A l'heure actuelle, si on ne trouve plus de momies, les êtres humains sont toujours là, résistant vaillamment à la chaleur et à la poussière. Ils luttent souvent dans les mines pour assurer le quotidien. Mais le tourisme très développé dans cette région offre des revenus substantiels aux habitants. Le tout dans une ambiance particulière et assez agréable (si ce n'est la poussière) car les quelques rues sont le royaume du piéton et offrent de l'ombre sauf lorsque le soleil est au zénith. Des chiens lascifs sont légion dans les rues mais ne sont jamais agressifs. La petite cité de San Pedro prend presque des allures de village africain! Seul regret: un joli pavage comme autour de la place centrale serait d'un grand secours pour tout le monde car les villageois luttent sans cesse contre la poussière en arrosant le devant de leur maison.

Autre bizarrerie: un peu partout dans le désert d'Atacama, dans les villages, les rues ne sont pas bitumées ou pavées. Mais dès que l'on sort de ces espaces, les routes sont correctes. Plutôt étrange ou alors cela vise à faire ralentir l'automobiliste trop pressé!

2 commentaires:

aurélie a dit…

voilà comme promis un petit message pour vous montrer que je vous suis malgré tout même si ce n'est pas quotidien.

je pense bien à vous, les quatres avanturiers de la Terre!

Je vous embrasse tous.

Les filles, je suis sûre que vous reviendrez changées de cette experience exptionnelle!!

Je vous aime,
Aurélie

lulu a dit…

merci de nous faire rèver au travers des images, surtout continue j'y vais kasimen tt les jrs.biz à vous 4 lulu