samedi 6 octobre 2007

Les mystères de Nasca

Photo 1 : Le singe, à la queue si parfaite. On se demande où les habitants de Nasca ont pu le voir (peut-être amené d’Amazonie).
Photo 2 : vue générale de Nasca et de sa vallée. On devine la vallée un peu plus verte et l'immense désert.

Photo 3 : La baleine un peu égarée en plein désert de Nasca mais il est vrai que l’on est à deux heures de la mer.


Photo 4 : Le chien, figure moins connu que le colibri mais très jolie tout de même.








Photo 5 : Un astronaute un peu isolé et étrange sur un versant de colline.
Photo 6 : Une figure géométrique parmi les lignes de Nasca.

Qui n’a pas entendu parler des lignes de Nasca, pour peu qu’il soit adulte bien sûr ! Voici un des grands mystères de l’humanité. On ignorait leur existence jusqu’aux années 30, lorsqu’un scientifique américain Paul Kosok, passant au dessus de la région désertique de Nasca, remarque des lignes qui s’étendent sur des kilomètres à même le sol. Au final, sur une zone de 525 km2, on répertorie des dizaines de figures tracées par les civilisations de Paracas et de Nasca entre 900 avant JC et 600 après JC.
Certaines de ces figures immenses sont très connues : le colibri, le condor qui a 130 m d’envergure, le pélican, etc... Moins connues et moins parfaites (en termes de géométrie), on vous montre ce que l’on a pu voir d’avion et photographier à savoir les figures du singe, de la baleine, du chien, de l’astronaute (appelé ainsi car il a une grosse tête un peu comme une chouette), ou encore une figure géométrique (un trapèze).
Savoir comment les figures ont été tracées ne pose pas trop de problème. En utilisant un fil, on pouvait faire les formes qu’elles soient purement géométriques ou zoomorphes (en forme d’animaux) et écarter les roches pour faire apparaître mieux le sol nu. En revanche, plus de 50 ans après leur découverte, on en est toujours aux hypothèses quand aux raisons qui ont pu amener les gens de cette région à tracer ces lignes. La plus connue des théories est celle d’un calendrier astronomique (formulée par Maria Reiche qui a travaillé 40 ans sur le sujet !) qui pouvait aider à tirer le meilleur bénéfice des saisons dans une région où cultiver n’est pas une mince affaire. Selon l’endroit où se levaient et où se couchaient les astres, on pouvait prédire l’avenir quant aux activités agricoles. La dernière hypothèse en date est plus terre à terre : le tracé des lignes reposerait sur un culte de la montagne, de l’eau et de la fertilité.
Pour nous, modestes visiteurs, c’est tout à fait impressionnant de voir les figures. On repart du site avec plus de questions que de réponses mais en tout cas avec la tête dans les étoiles et le cœur chaviré. En effet, la demi-heure en avion avec de nombreux virages vous donne très envie de rejoindre le plancher des vaches. Et oui car le site de Nasca ne se visite qu’en avion (pour ne pas abîmer les lignes qui ont d’ailleurs été endommagées avant que l’on ne les voit depuis le ciel). Un stage de formation au looping peut s’avérer utile pour les amateurs de sensations fortes !

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